Darksiders 2
Le 10/06/2013 à 01:13:36
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Darksiders 2, sorti deux ans après
Darksiders, raconte les aventures du second cavalier de l'apocalypse, Mort, qui va chercher par tous les moyens à sauver son frère, Guerre, accusé à tort d'avoir d'avoir déclenché la fin du monde. Qui dit cavaliers de l'apocalyspe dit quatre personnages, mais avec la mort du studio THQ il y a peu, les chances de voir d'en voir une suite (même si le patron de Platinum Games a indiqué être
intéressé).
Bref, voilà pour les news, intéressons-nous au jeu. Faire une suite, c'est toujours un pari risqué. Certains jeux ne prennent pas de risques et servent la même sauce, d'autres corrigent intélligement les défauts du premier opus, certains, enfin, décident de suivre une voie différente. C'est le cas de ce Darksiders 2 qui, même s'il reste un jeu d'action-aventure, s'éloigne du côté action et propose plus d'aventure. Finalement, on s'y fait, mais le début a été dur. Guerre était un gros bourrin, et le jeu d'action lui collait à merveille, même si le premier opus proposait déjà des donjons avec des énigmes à résoudre, le jeu était très centré sur son histoire, avec pas mal de personnages, et surtout des gros boss bien impressionnants. Dans le second opus, on trouve de grandes étendues sauvages, moins de personnages, et beaucoup de donjons. Il n'y a même pas des boss dans chaque donjons, dans certains cas, on se retrouve dans une salle à affronter plusieurs ennemis difficiles à la place. Autant le premier, même en facile, m'avait montrer l'écran du game over à plus d'une reprise face au boss, autant là, je l'ai plus souvent vu parce que je me loupais dans les donjons.
Un point qui m'a pas mal gêné au début, c'est l'univers. Dans le premier opus, Guerre se retrouvait à érrer sur Terre après l'apocalypse. Du coup, on traversait des immeubles détruits, on affrontait des humains transformés en goules, bref, on pouvait se projetter dans l'univers. Darksiders 2, lui, oublie tout ça. On passe vite fait dans le monde des humains, une petite demie-heure, vers la fin du jeu, mais pour le reste, c'est de l'héroic-fantasy pure et dure, avec des forêts, montagnes, ses plaines, ses forgeurs, ses gollems, ses monstres en tout genre.
C'est super beau, les décors sont détaillés, les donjons sont travaillés, et le design du monde des démons à la fin du jeu est tout simplement à tomber, mais en même temps, ça fait vide, surtout au début du jeu. Ceci étant, il reste les donjons, et ça, c'est 75% du plaisir du jeu. Si Mort est également un gros bourrin qui se sert de sa faux pour découper les affreux à tout va, il n'en est pas moins un acrobate accompli (à tel point que je pense qu'il devait bosser dans un cirque avant de devenir cavalier), il s'agripe partout, marche sur les murs, saute dans toutes les directions. Et puis bon, le jeu s'inspire grandement de Zelda dans son déroulement, avec des interrupteurs à actionner, des pouvoirs à débloquer, etc... Même les donjons les plus grands évitent les aller-retour inutiles, et on ne bloque jamais inutilement, bref, l'exploration reste très agréable, ça tombe bien, c'est ce qu'on fait dans une grande partie du jeu.
Trucs en vrac et conclusion : je détaille pas, mais la gestion de l'équipement est bien plus évoluée, à la manière d'un RPG, on loote des pièces d'équipements (tant mieux, surtout au début, vu que le jeu est avare en argent), les musiques sont très belles, d'inspiration celtiques le plus souvent, mais c'est pas très épique tout ça. La durée de vie est plutôt bonne, quasi 20h même en facile, et au final, malgré un début difficile, je me suis finalement bien pris dans l'aventure. Par contre, la fin est ridicule, expédiée en 3 minutes, on se croirait face à un jeu Nes... Un jour la suite ?
