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Growlanser Wayfarer of Time


Le 01/07/2013 à 01:24:51
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Le Blog de Matt - Growlanser Wayfarer of Time Les Growlanser sont une série de Tactical-RPG qui commencent à avoir quelques années déjà puisque le premier épisode est sorti en 1999 sur PlayStation au Japon. La série est très méconnue en occident, il faut dire aussi que seul l'épisode 5 était parvenu jusque chez nous. C'est chose réparée aujourd'hui avec ce remake de l'épisode IV, sorti en boîte aux USA... mais uniquement en version dématérialisée en Europe.

Ceci étant, Growlanser, même si on ne connaît pas les jeux, on en connait au moins les designs, signé par Satoshi Urushihara (Plastic Little par exemple).

Concernant le jeu, Growlanser Wayfarer of Time est un mélange des genres. S'il s'agit techniquement d'un Tactical-RPG, on retrouve des éléments du RPG voire de l'Action-RPG. Je m'explique. Quand on pense TRPG, on pense Fire Emblem, Final Fantasy Tactics, Tactics Ogre, etc... Des jeux où on dirige des unités avec un rôle bien défini sur une grille. Ici, non, on bouge les personnages librement (d'où le côté un peu Action-RPG), et chaque perso sait autant utiliser ses poings que de la magie (d'où l'impression d'être plus dans un RPG classique). Ceci étant, ça reste des impressions et on est bien fait à un TRPG dans le sens où pour s'en sortir, il va falloir faire preuve de... tactique ! Les combats du jeu se divisent en deux, des petits combats pas trop durs quand on va d'une ville à l'autre, et des "missions" spécifiques beaucoup plus compliquées où on affronte généralement une dizaine d'ennemis avec les quatre héros dont on dispose. Et c'est là que les choses se gâtent, surtout au début du jeu quand on n'a pas beaucoup de techniques et que l'on ne connaît pas bien le système. Le jeu aime bien les missions du style "si le héros meurt, c'est game over", "si le pnj qui est à l'autre bout meurt, c'est game over", "si machin s'enfuit, c'est game over". Là, y a deux choix, enchaîner les game over, vous arracher les cheveux et jetter la console par la fenêtre ou faire le jeu avec la FAQ sous le coude. Quand on atteint ce niveau de difficulté, je n'hésite plus trop à regarder comment faire...

Ceci étant, le jeu est dur, très dur, mais pas trop dur vu que j'ai quand même toujours eu envie d'y revenir jusqu'à la fin. Vu qu'une image vaut mieux qu'un long discours, voilà une petite vidéo pour présenter le système du jeu :



Au niveau de l'histoire et de l'ambiance en général, je suis partagé. Encore une fois, on a affaire à un mélange de genres. Il faut dire que je ne connais pas la série, du coup, je rattache le jeu à ce que je connais. On a du Suikoden avec des personnages qui se retrouvent au coeur d'un conflit qui opposent différents pays, on a du Suikoden aussi dans la possibilité de construire et faire grandir sa ville, mais là, point de 108 héros, ça se limite à un restau, un musée, une arène et quelques boutiques. Le jeu présente plusieurs héros et, à la manière d'un Persona 3 ou 4, on peut passer du temps avec chacun, aller visiter la ville, parler, etc... Mais si dans les Persona, les relations entre les protagonistes avaient un impact direct sur le jeu (les perso qui vont prendre un coup mortel à la place du héros par exemple), ici, rien du tout. Les discussions sont toujours très plan-plan et n'ont qu'une incidence sur la fin du jeu (puisque le jeu semble proposer de nombreuses fins en fonction de ce que l'on fait durant le jeu).

L'histoire en elle-même est très complète, mêlant géopolitique avec le conflit entre les nations d'un côté et mysticisme avec une attaque d'anges et le héros qui semble être la clé du mystère entourant ces créatures ailées (comme c'est souvent le cas dans les jeux vidéo, mais là, on est prévenu dès la première heure de jeu). Il y a néanmoins un détail qui m'a gêné, c'est qu'à l'exception d'une visite dans une région sous la neige en début de partie, l'ensemble du jeu se déroule dans des décors quasiment identiques. Les villes se ressemblent, les forêts se ressemblent. Prenons Suikoden (encore lui) par exemple, même si on retournait fréquement au château du héros, on visitait néanmoins des contrées éloignées... et variées. Ici, on visite toujours les mêmes villes, on voit toujours les mêmes décors (avec toujours les mêmes musiques, ça va sans dire), c'est saoûlant.

Bref, au final, Growlanser reste un bon jeu, avec une histoire riche, de nombreux dialogues et des personnages féminins à la plastique impressionnante (et dessinnée au compas). S'il y a une chose qu'on ne peut pas reprocher au jeu, c'est d'apporter du challenge, une petite quarantaine d'heures sans compter les game overdéjà une bonne durée de vie (surtout que pour les plus motivés, il y a toutes les fins à voir). Maintenant, le jeu manque de diversité et du coup ne fait pas rêver. C'est dommage.







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