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Un mois de jeux avec de la PS2, de la PS3 et de la DS


Le 28/10/2012 à 10:10:21
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Allez hop, comme pour mon dernier texte, je vais faire un mois de jeu en un article. Cette fois-ci, 3 consoles, 3 jeux. C'est peu (mais c'est mieux que rien !) (l'excuse à deux balles...)

Shadow Hearts

Ah, Shadow Hearts, ça faisait un bail que je voulais le faire. J'avais fait Koudelka il y a... longtemps, et j'ai récupéré Shadow Hearts 2 il y a de cela quelques temps. Mais je n'avais pas envie de me lancer dedans tant que je n'avais pas eu l'occasion de me faire l'épisode initial. Mais bon, Shadow Hearts est un jeu rare, difficile de trouver sur Internet, ou en tout cas, difficile de trouver à un prix raisonnable, du coup, j'ai dû faire avec une version Européenne que l'on m'a prêtée. Ahhh, j'avais oublié cette sensation étrange que l'on ressent en faisant un jeu en 50Hz, ces lignes noires en haut et en bas, ces personnages écrasés, cette sensation de lenteur d'un bout à l'autre du jeu. Mais bon, l'important, c'est évidemment d'avoir pu faire le jeu !

Que dire, le scénario est pas mal du tout. Le jeu est donc la suite directe de Koudelka, se déroulant quelques années plus tard, au début du siècle dernier, et entraîne Yuri, le héros du jeu, un homme capable de se transformer en monstre, et ses compagnons du bout de l'Asie jusqu'à l'Europe. L'histoire n'est pas très longue, il faut une vingtaine d'heures pour en voir le bout, mais ça se laisse suivre. Les personnages ont pour la plupart une bonne tête, avec des personnalités bien marquées.

Maintenant, pour le reste du jeu, c'est autre chose. Même si le système des combats sort du lot (la barre d'action est représentée par un cercle sur lequel défile une aiguille, et chaque action nécessite d'appuyer à certains moments avant la fin du tour de l'aiguille), le fait que le jeu soit en 50Hz rend la chose très longue (ceci étant, c'est toujours moins pire que Koudelka qui était vraiment horrible à jouer tellement il était lent). Le bestiaire du jeu est dark : démons en tous genre, monstres, morts-vivants et autres zombies qui donnent une ambiance toute particulière au titre. Enfin, faut dire ce qu'il en est, mais il faut faire travailler l'imagination parce que les graphismes ne sont pas le fort du jeu, et les monstres sont souvent moches... On est bien loin d'un FFX... M'enfin, c'est un RPG, c'est pas les graphismes qui comptent (c'est ce qu'il faut se dire). Concernant la BO, elle est signée par différents compositeurs, notamment Yasunori Mitsuda, qui signe les meilleures compo du jeu, même si dans l'ensemble, l'OST ne marque pas vraiment la mémoire...

Voilà, maintenant, je vais pouvoir m'attaquer à Shadow Hearts 2, même si entre temps, je me suis lancer dans l'autre RPG de la PS2 que je voulais faire depuis des lustres : Persona 4 !



Scott Pilgrim vs. the World: The Game

Encore un jeu chopé pour rien sur le PSN ! Ca tombe bien, ça faisait longtemps que je voulais me le faire celui-ci. Le comics l'an dernier, le jeu cette année, il ne me restera plus que le film à mater à présent (il m'attend déjà sur l'étagère à blu-ray).

Bon, Scott Pilgrim, je vais faire rapide, c'est un beat'em all inspiré par le comics. Et autant généralement, les adaptations de licences, c'est pas vraiment ça, autant pour le coup, c'est du tout bon. Scott Pilgrim, la BD, sentait bon les inspirations jeux vidéo et manga, Scott Pilgrim, le jeu, rend parfaitement hommage à ces inspirations. A l'heure des jeux en 3D, le jeu effectue un retour réussi au temps de la Nes, avec des sprites qui pixelisent, une musique chiptune diablement efficace et des références en pagaille (Scott qui se téléporte façon Megaman à la fin d'un niveau, les espèces de lutins, qui laissent des pièces quand on les tape, sortis de Golden Axe...).

Par contre, j'aurai aimé pouvoir tester le jeu à plusieurs, mais en solo, même en facile, le jeu est dur. J'avoue que j'ai utilisé un cheat (qui donne une grosse épée de bourrin) pour réussir à en voir la fin.

Et tout ça m'a bien donné envie de me relire le comics !



The Legend of Zelda: Spirit Tracks

Il y a grosso-modo un an, je finissais Phantom Hourglass et à présent, le trilogie du Link à grosse tête se referme avec le 2ème épisode DS, Spirit Tracks.

Ah, ce Spirit Tracks avait tout pour plaire, on retrouve le Link choupi-mimi de Wind Waker, et en plus, y a un train ! Un train à vapeur ! Comme dans Galaxy Express ! (bon, pas le même design, mais c'est pas grave, le principal, c'est de pouvoir faire tchou-tchou !!)

Alors, comparé à Phantom Hourglass, la difficulté est mieux dosé. On retrouve le même fonctionnement, un donjon central où l'on retourne régulièrement, et un monde extérieur que l'on découvre petit à petit. Mais là où le donjon central de PH était dur et saoulant, celui de ST est mieux conçu. Surtout, ils ont fait très forts, puisque cette fois, on est accompagné de Zelda, grande première ! Et celle-ci peut prendre possession des armures des ennemis que Link affronte. Cela donne des enigmes plutôt sympa qui nécessite la coopération des deux personnages, Zelda, dans son armure étant invulnérable aux piques, aux flammes, mais ne peut pas marcher sur le sable là où Link passe sans problème.

Bref, les quatre premiers cinquièmes du jeu, tout va bien, malheureusement, sur la fin, la difficulté monte d'un ton sans prévenir, et ça en devient lourd. Le dernier donjon est casse-pieds, nécessite des aller-retours incessants là où le reste du jeu était intelligement construit, et les combats de fin, sauf peut-être le tout dernier, sont agaçants. En fait, tant qu'on utilise Zelda pour les énigmes, tout va bien, par contre, des qu'il faut gérer Link et la princesse en combat, ça devient tout de suite galère. Pour diriger la princesse, il faut cliquer sur le petit bouton qui apparaît sous elle puis tracer un chemin (si elle croise un ennemi sur sa route, elle le frappe), évidemment, pendant ce temps, Link reste sans rien faire et les ennemis, eux, continuent d'avancer. Surtout que parfois, on va pour bouger Zelda, et on clique à côté, du coup, on reséléctionne Link, on perd du temps, ça saoule... Dommage, dommage. Mais bon, comme je le disais, le dernier combat est assez épique, ce qui donne envie de pardonner au jeu le cafouillage des heures précédentes !

Bon, et avec tout ça, c'était le dernier Zelda qui me restait à faire. Si j'ai la motivation, je me referai Zelda 2 en émulation, ça fait longtemps que j'ai envie de le refaire.






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