Heros
Le 26/06/2007 à 23:13:11
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Et de quatre films en 3 jours et la fin de cette Fête du Cinéma 2007. Vous me direz, quatre films, c'est peu par rapport aux huit de l'an passé, mais c'est comme ça. C'était un des avantages de bosser de nuit, soit dit en passant.
Voilà donc après
La Colline a Des Yeux 2,
Shrek le Troisième et
Boulevard de la Mort, c'est finalement sur Héros que se finit cette Fête du Cinéma, après avoir longuement hésité entre celui-ci et Sunshine - Y aurait même pu avoir Gedo Senki en VO, mais tant pis, ce sera avec Dorothée en DVD à la place.
Heros, j'en avais entendu parler vite fait, mais sans vraiment savoir de quoi il en retournait, je suis un peu allé le voir les yeux fermés (c'est aussi ça l'avantage de ne payer la scéance que 2).
Heros, c'est le premier film de Bruno Merle, avec Michaël Youn et Patrick Chesnais. Mais d'abord le résumé qui met dans l'ambiance :
Pierre Forêt est drôle et c'est son drame. C'est aussi son métier ; il est chauffeur de salle à la télé. Pierre Forêt est drôle mais il aurait préféré être beau. Ou alors comédien. Ou chanteur. Question de crédibilité.
Pierre Forêt n'en peut plus. Ça fait six nuits qu'il ne dort plus. Il a enlevé Clovis Costa, le chanteur, l'idole, et le séquestre dans l'appartement de son enfance. Aucune issue.
Allociné
Et là, tout est dit. Heros est un huit-clos, parfois inquiétant, parfois complétement barré (et ça triture bien le cerveau), mais qui arrive aussi à être émouvant quand il le faut. Pour un premier film, c'est un bon film, mais c'est clair, net et précis que le film aura du mal à se trouver un public.
Tout est fait pour déconcerter le spectateur, que ce soit la caméra utilisée qui nous filme la scène en 4:3 jusqu'au premier tiers du film puis, par un habile (et drôle) tour de passe-passe, on transite vers le 16:9 plus conventionnel. Mais la déconcertation, c'est évidemment ces scènes complétement incongrues, qui arrivent sans prévenir où le héros s'imagine (ou est-ce le réalisateur ? le spectateur ? on ne sait pas trop, bref, ou l'on s'imagine) que le héros, alors qu'il est en pleine réflexion se fait massacrer la tête en moins d'une seconde de la façon la plus saugrenue du monde. Ca surprend la première fois... et les fois suivants.
Evidemment, le film est à la base un huit-clos tourné avec 3 bouts de ficelles et centré quasiment exclusivement sur les personnages de Youn et Chesnais, le premier dans le rôle de ce comique malgré lui, personnage décallé, un petit garçon contrarié dans un corps d'adulte qui enlève son idôle pour se donner une importance aux yeux du monde, et l'autre, dans son rôle de doublure de star qui n'a vraiment pas demandé à se retrouver là et gère la situation comme il le peut.
Le personnage de Youn est une réussite et vaut à lui tout seul le déplacement. Le sentiment est double, car si l'acteur se trouve là où on ne l'attend pas, dans un rôle tragique, l'énérgie qu'il dégage habituellement lors de ses bouffoneries télévisuelles est parfaitement adaptée à l'excentricité de Pierre Fôret. Et si le premier quart du film est difficile d'accès (on se demande assez longuement si on a affaire une véritable oeuvre décallée ou un espèce de film fait maison en version longue durée), la relation entre les deux hommes se met petit à petit en place avec comme point d'orgue du film ce dialogue dans la chambre, les deux l'un à côté de l'autre. La folie du personnage est touchante et l'interpretation juste. Et que dire de cette scène finale, avec la participation d'Elodie Bouchez dans le rôle de l'amour de jeunesse ? Le réalisateur est à la limite d'en faire trop et pourtant, ça touche juste et ça émeut.
Avec cette enchaînement de scènes parfois tragiques, parfois tendres, parfois angoissantes, parfois triturantes, le film arrive à prendre aux tripes et à nous garder jusqu'à la fin. La première partie, filmée avec une caméra de mauvaise qualité, et bien qu'en couleur, m'a rappellé l'effet que m'avait fait
Tetsuo, le côté cyberpunk crasseux en moins, évidemment.
Bref, c'est très bizarre, ça change du reste (c'est clair que c'est pas
Shrek), mais c'est un film que je ne regrette pas pour autant d'avoir vu.
faut pas :o
ouais j'ai hésité
Oh bin fallait mettre directement le commentaire sur l'article :D
eh bin t'as aimé en plus! je verrai si je vais voir ça ...
ah oki pour le lien, je vais le suivre pour voir si tu as aimé....
Dans l'ordre :
@Vivi : qu'on ne me fasses pas dire ce que je n'ai pas dit, hein, j'ai comparé UN élément de Heros à UN élément de Tetsuo, pas les deux films dans leur ensemble. Ensuite, pour Shrek, pour mon avis, il faut donc suivre le lien ^^
@Sha-ka : vile floodeur (mais c'est pas grave), et la chaleur fait pas fuir que sur lelision, suffit de voir le forum :/ (et princesse vivi, c'est dans one piece)
Autant pour moi, c'etait ce soir !
Je sais pas où dire ca, donc disons le ici, même si c'est un sublime HS :x
C'est rigolo, quand il fait chaud, sur lelision, y'a pu personne :/
Et c'est rigolo bis, lelision ramène des gens de france, canada, suisse, algérie, brésil et belgique, tandis qu'anichiban, mexique, japon, france et europe ^^
Et c'est rigolo ter, les mots clés pour venir à ton blog : morceaux choisis :
- pucelle enchaleur (nc ^^)
- fait chier le portable cassé (je vois pas trop le rapport)
- manga sous acide (euh...)
- blog effemine en collant (génial celui la ^^)
- princess vivi (oh ?)
- blod de cul (c quoi un blod ?)
- www.disney collectibles and disney gifs (roooh)
Pas vu, mais pour participer sans flooder, je vais être obligé de puber :molo: : les soldes chez http://animeha.com/promo.php?affilie=971 et http://www.anichiban.com/index.php?page=LiensHits&IdLien=18 :x
ohhh t'as loupé Michaaaaael! nan bin sinon, pas vu... tu te risques même à une comparaison à Tetsuo (tu sais que j'ai pas vu Heros c'est pour ça)
tu mettras pas ton avis sur shrek?
Zut, pour une fois que je veux aller piquer le journal du voisin, il l'a déjà recuperé, ce soir donc !
hier ? tu vérifieras, mais je ne crois pas.
Tu aurais du aller à la scéance de 21.50, Michaël Youn était au Royal pour présenter ce film avc le réalisateur.