Après avoir parlé d'un Final Fantasy moderne hier, allons voir du côté opposé avec Final Fantasy, le jeu à l'origine de la série et Final Fantasy: The Four Heroes of Light, RPG sur DS se présentant comme un retour aux sources. Je vais d'ailleurs commencé par ce dernier, puisque c'est là qu'il y a le plus matière à dire.
Final Fantasy: The Four Heroes of Light
Si le jeu est édité par Square Enix, il a été réalisé par Matrix Software, studio à qui on doit Alundra dans les années 90, ainsi que les remakes des FFIII et IV sur DS plus récemment. Le jeu est donc une sorte d'hommage aux FF originaux, et plus généralement aux RPG à l'ancienne. Ceci étant, il y a hommage et hommage. Le jeu s'appelle FF, mais sorti des cristaux qui apparaissent par moment et le système de métiers qui rappelle FFIII ou V, pour le reste, on a plus l'impression que c'est un RPG indépendant qui a été développé sur lequel on a rajouté les mots Final Fantasy histoire que ça soit plus vendeur. FFIX était bien plus un hommage aux FF originaux, ici à la limite, c'est plus l'idée de faire un jeu à l'ancienne.
D'ailleurs pour un jeu à l'ancienne, c'est un jeu à l'ancienne... mais je ne suis pas certains que ce soit les meilleurs éléments des vieux RPG qui aient été retenus... A commencer par le scénario, qui sent bon les années 90 (début 90...), avec un héros qui se fait réveiller par sa môman le jour de son 14ème anniversaire afin qu'il aille se présenter au roi pour son passage à l'âge adulte. Là, le roi, l'air très grave, lui fait savoir que sa fille chérie a été enlevée par une vilaine sorcière et que tous ses soldats compétents ont été envoyés combattre l'affreuse magicienne, et malgré leur entraînement difficile et leurs capacités sur-développées, ils n'y sont pas arrivés. Du coup, le roi demande au pauvre pecnot de héros qui se trouve devant lui d'aller se charger de la vile enchanteresse ! Ma foi, allons-y, c'est parti. Après, le reste du jeu est du même acabit, ça ne casse jamais trois pattes à un canard...
Ceci étant, on peut diviser le jeu en deux, et la première moitié de celui-ci tente d'éviter de trop faire dans la linéarité. Si les quatre héros (de la lumière !) se rencontrent dès la première heure de jeu, ils vont passer quasiment une petite dizaine d'heures à jouer à on s'est perdus d'vue, on s'est r'perdus de vue, on s'est retrouvés, on s'est réchauffés puis on s'est séparés. On se retrouve donc tour à tour à jouer un héros, puis l'autre, puis deux, puis à nouveau tout seul, puis à nouveau deux, etc, etc... jusqu'à ce que les quatre se retrouvent enfin. Cependant, c'est bien, mais la première moitié est assez difficile du coup, et il faut souvent faire un peu d'xp, surtout face aux boss.
La seconde moitié est donc plus conventionnelle, et linéaire. Au niveau du système de jeu, je suis dubitatif. Comme je le disais plus haut, il emprunte un système de métiers que nous refilent les cristaux au fur et à mesure (forcément, ça serait trop facile de tout donner d'un coup...). Si les designs des perso en général et des métiers en particulier est plutôt choupi-mimi, dans les faits, la plupart ne servent pas à grand chose. D'une manière général, les deux meilleurs mages se retrouvent respectivement mage noir et mage blanc, et les deux autres héros se retrouvent avec des rôles d'attaque, en utilisant de temps en temps pour les boss, des métiers plus spécifiques qui permettent de se protéger des attaques élémentaires, ou autre. Après, arrivé aux 3/4 du jeu avec une équipe bien rodée et de bons équipements, on peut se permettre de se concentrer sur l'xp et ça passe tout seul face aux ennemis.
Au niveau des combats, pas de points de magie à proprement parler, mais 5 points que l'on utilise pour toutes les techniques spéciales. Evidemment, plus une attaque est puissante, plus elle utilise de points. On recharge les points en se défendant, ou parfois ils remontent tous seuls pendant les combats. Ca, encore, ça passe, le problème majeur du jeu, c'est qu'on ne choisit pas sa cible. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais ça en fait un sacré défaut tout au long du jeu. Du coup, quand on veut faire un minimum de stratégie, genre, mon perso fort va tuer l'ennemi en un coup et les deux autres vont se charger de celui qui reste, et bien ça ne fonctionne pas, vu qu'un perso faible va taper un ennemi et le fort va l'achever, du coup, on perd des tours pour rien (et encore, je ne vous parle pas de la galère quand on veut se servir de la magie avec des ennemis qui sont ou non immunisé contre certains sorts...).
Un mot concernant les musiques, la DS est capable de choses sympa (suffit de voir les chansons qu'on entend dans The World Ends With You par exemple), mais pour le coup, ils ont voulu donner dans l'ancien pour les musiques également. Alors, le chiptune, je ne suis pas contre, je peux même écouter l'OST de Scott Pilgrim VS the World pendant des heures, mais là, la BO est franchement insipide et très peu inspirée... Une musique pour les donjons, une musique pour les grottes, une musique pour les villes. Clairement le genre de jeu où on coupe le son pour mettre un CD à la place...
Bref, le jeu se laisse jouer dans sa seconde partie, sans jamais être génial, mais sans jamais être mauvais. Par contre, la première moitié du jeu est assez insupportable. Ca n'est pas un mauvais jeu, mais alors clairement, je lui mets à peine la moyenne...
Final Fantasy
Bon... J'avais déjà fait Final Fantasy il y a quelques années, dans son remake sur GBA. Il y a un an et quelques, je m'étais plongé dans le remake PSP de FFII, du coup, je me suis également laissé tenter par le remake de FFI. Faut dire ce qu'il en est, le remake est super joli, qui plus est sur l'écran de la Vita, plus grand et plus coloré. Les musiques sont améliorées, les graphismes sont sympa, c'est un peu dommage qu'on ne puisse pas accélérer les combats comme dans FFIV sur PSP, mais tant pis.
Mais à part ça... ça reste FFI, réalisé il y a 25 ans de cela. Alors, jouer à ce jeu, c'est comme regarder un film de monstre des années 40 ou lire un BD des années 20, historiquement, c'est intéressant, mais dans les faits, ça ne supporte pas la comparaison avec ce qui se fait aujourd'hui... Si le système de jeu n'a encore pas trop à rougir, on ne peut pas en dire autant de l'histoire (limitée) et de la mise en scène (inexistante), et que dire de ce finish à la limite du WTF avec les 4 héros qui sont renvoyés 2000 ans dans le passé pour empêcher qu'un guerrier venu du présent ne soit renvoyé dans le passé par quatre créatures du passé avant qu'il renvoye dans le présent les dites-créatures du passé qu'on affronte dans le présent (tiens, bien, voilà un beau paradoxe temporel à la FFXIII-2).
Nan mais bon, je savais à quoi m'attendre aussi...
J'aime les jeux vidéo, les mangas, les jeux vidéo, les animes, les jeux vidéo, la musique, les jeux vidéo et je collectionne tout ce qui a touche à Mario. Accessoirement, je tiens ce blog de manière particulièrement aléatoire...
Après avoir parlé d'un Final Fantasy moderne hier, allons voir du côté opposé avec Final Fantasy, le jeu à l'origine de la série et Final Fantasy: The Four Heroes of Light, RPG sur DS se présentant comme un retour aux sources. Je vais d'ailleurs commencé par ce dernier, puisque c'est là qu'il y a le plus matière à dire. 
