Bon bin je reviens d'un petit voyage au Japon, où je suis allé visiter Tokyo, Osaka et Nagoya. Le problème, c'est que toutes les villes étaient détruites et que les démons se balladaient tranquillement à chaque coin de rue... Ah, non, attendez, c'est normal, c'est Shin Megami Tensei: Devil Survivor 2 (DS2 pour le reste de l'article). Pour une fois, je m'épate. Le jeu est sorti aux USA le 28 février, et je l'ai fini le 28 mars ! Un mois après sa sortie, c'est d'une rareté.
Le système du jeu est trèèèèès proche du premier opus. Le moteur du jeu est le même et bon nombre de décors et même de sprites (les personnages secondaires) sont réutilisés tels quels. Même si l'univers est le même, l'histoire n'a rien à voir avec celle du 1. C'est dommage, la fin que j'avais vue (le 1 comme le 2 proposent chacuns 4 ou 5 fins différentes) dans DS1 était assez ouverte, mais passons.
Je ne vais donc pas faire le tour des points communs tellement ils sont nombreux. Au niveau du système de jeu, il y a tout de même quelques différences point de vue gestion des capacités. Là, les héros les apprennent en affrontant les ennemis, malheureusement, chaque capacité ne peut être attribuée qu'à un seul personnage. Impossible donc d'avoir en fin de jeu 4 personnages qui absorbent les dégâts physiques, dommage... Il n'est plus non plus possible d'apprendre d'autres capacités aux démons que celles qu'ils possèdent de base ou ont acquis lors de la fusion. Et les démons qui permettaient d'améliorer la vitalité, la force... d'un démon ont également disparus. On passe donc plus de temps à faire des fusions pour obtenir les techniques que l'on veut pour chaque démon, mais en même temps, j'ai trouvé le jeu moins frilleux quand il s'agit de donner des sous en fin de combat.
D'une manière générale, la difficulté m'a paru un peu en dessous du 1, mais il faut dire que pour le 1, j'avais choisi la fin la plus difficile, donc j'avais énormément galléré... Ca n'est pas non plus une partie de plaisir, mais j'ai trouvé le jeu tout de même moins stressant. Bon, le rythme est assez irrégulier, puisqu'il m'a fallu 20h de jeu (oui, cette fois, on connaît le temps de jeu, et en plus, il y a 3 sauvegardes !) pour faire les 4/5ème de l'histoire, et 10h de jeu pour faire le 1/5ème restant. Comme je le disais au-dessus, il y a 3 sauvegardes, et c'est bien pratique puisque le jeu propose pas mal de personnages, qu'il faut parler à tout le monde, et qu'il faut parfois agir rapidement pour les sauver (si on ne va pas parler à tel personnage à telle heure, il va lui arriver quelque chose pendant ce temps, et on ne pourra jamais le retrouver après). Ca a l'air chaud comme ça, mais généralement, c'est facilement identifiable.
Sinon, comparé au 1, je le place un peu en dessous. Ca reste un super jeu, avec une histoire accrocheuse et des personnages qui ont tous de la profondeur (étant donné qu'on parle avec ceux qu'on veut, on se retrouve avec certains personnages plus détaillés que d'autres), mais le 1 proposait une histoire sous forme de huit-clos, avec les personnages qui se savaient sur la corde raide, se demandant si chaque jour ne serait pas le dernier, avec la civilisation autour d'eux qui partait en lambeaux petit à petit. Ici, même si les personnages se savent menacés, il n'y a pas non plus ce sentiment d'oppréssion. Quand on rajoute en plus la musique qui, dans les moments les plus légers, devient carrément joyeuse, on se retrouve quelque peu déboussolé. M'enfin, attention, c'est moins bien, mais c'est super quand même.
Comme DS1, DS2 propose un New Game+, mais le système est plus vache, puisqu'à la fin du jeu, un nombre de points est attribué (en fonction des personnages sauvés, du nombre de morts, du nombre de free battles, etc...) et les options que l'on débloque pour le NG+ sont fonction du nombre de points obtenus. Par exemple, pour ma part, je ne peux récupérer que 4 démons de ma précédentes parties, et quelques autres petits bonus, dur...
J'aime les jeux vidéo, les mangas, les jeux vidéo, les animes, les jeux vidéo, la musique, les jeux vidéo et je collectionne tout ce qui a touche à Mario. Accessoirement, je tiens ce blog de manière particulièrement aléatoire...