Tout juste fini : Shin Megami Tensei: Devil Survivor

Le 05/11/2011 à 03:40:33
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Quasiment un mois jour pour jour, je finis un nouveau jeu sur console portable : Shin Megami Tensei: Devil Survivor et je rajoute une pierre à ma (petite) liste de la Véritable Réincarnation de la Déesse. Mmm, la Déesse qu'ils disent, mais la Déesse présente dans le titre ne l'est pas vraiment dans les différents jeux de la série. Quoi que, on n'en est jamais très loin.

Mmm, refermons vite cette petite parenthèse qui ne servait pas à grand chose. Bon, SMTDS (c'est plus rapide), premier SMT sur DS à atterrir entre mes mains. Il y a Devil Survivor, et il y a Strange Journey, mais ce dernier me tente beaucoup moins. Il paraît que les jeux DS sont pour les casuals gamers qui ne se servent que du stylet ? Et bien avec ce DS, on en est très loin. Le jeu est dur, très dur, avec une difficulté plus exponentielle que linéaire, et pas la moindre utilisation du stylet. Pour être précis, le jeu se divise en 7 jours, les deux premiers sont difficiles car on ne connaît pas le système et forcément, les personnages ont peu de capacité à leur disposition. J'ai trouvé que les 2-3 jours suivants passaient tous seuls (généralement, une journée à jouer = une journée dans le jeu), par contre les deux derniers jours, et en particulier, le tout dernier jour, proposent une difficulté à s'arracher les cheveux. Au dernier jour, et en fonction des dialogues et des actions que l'on aura eus depuis le début du jeu, il faut choisir un personnage que l'on souhaitera suivre jusqu'à la fin. Chaque personnage conduisant forcément à une fin différente. Paraîtrait-il donc que j'ai choisi la fin la plus difficile. Je serai tenté de le croire vu le temps passé à faire de l'expérience avant d'en voir le bout... Mais bon, ça valait le coup, car la petite DS avec ses graphismes en 2D, sa réutilisation à outrance des mêmes lieux et des mêmes personnages, et grâce à des tonnes et des tonnes de dialogues (il y a des jours où on passe plus de temps à lire qu'à combattre), arrive tout de même à livrer un jeu au scénario passionnant où se mêlent les poncifs des SMT : le combat du bien contre le mal, des personnages qui affrontent des démons, des personnalités pas franchement manichéennes, le tout ancré dans un Japon moderne. L'idée de base est géniale : le centre de Tokyo est bloqué pour une raison inconnue, et à l'intérieur, c'est le blackout total, plus de courant, rien. Là-dessus, deux garçons et une fille découvre qu'avec des COMP (des machines qui ressemblent étrangement à des DS), ils peuvent invoquer des démons. Le problème, c'est qu'ils ont 7 jours pour s'en sortir, mais comment ?

Le scénario plonge donc dans l'horreur petit à petit, les démons se font de plus en plus puissants, les humains, sans moyen de sortir du centre de la ville, sans moyen de communication ou autre, bref, coupés de la civilisation, vont rapidement laisser parler leurs plus bas instincts.

On n'est définitivement très loin de ce à quoi on s'attend sur une console grand public comme la DS, mais ça fait du bien (ceci étant, ça n'est pas non plus le seul jeu à jouer dans cette catégorie). Malgré la difficulté, le système de jeu est addictif et le scénario vraiment très bien ficelé. J'ai bien eu envie d'envoyer valser la console à quelques reprises, surtout dans les premiers temps du jeu où la machine est vraiment très sadique, tapant les personnages les plus faibles, en ciblant en priorité les faiblesses des nos troupes, et c'est très souvent rageant. Surtout que le jeu demande une concentration de tous les instants. Un coup qui loupe et la machine en profite pour contre-attaquer et retourner la situation...

Mais bon, on tient, on tient, et au bout de quelques dizaines d'heures, on en voit finalement le bout ! Il n'est malheureusement pas possible de savoir combien de temps dure le jeu, il n'y a pas de compteur. Autre point notable, il n'y a qu'une sauvegarde. C'est un peu rageant, mais logique dans le sens où chaque action que l'on fait dans le jeu peu avoir ses conséquences (des personnages principaux peuvent partir... ou mourir), ça oblige à faire nécessairement les meilleurs choix.

Ceci étant, c'était très bien, mais là, je vais enchaîner sur un jeu un peu plus facile je crois...

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