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Kamen Rider Kiva


Le 14/03/2009 à 01:08:30
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Le Blog de Matt - Kamen Rider Kiva Ah, ah, et quand je pense qu'à l'époque où je regardais Kamen Rider Den-O, j'en parlais au fur et à mesure, semaine après semaine, vous étiez pendus à mes lèvres, vous vouliez votre dose de Kamen Rider hebdomadaire. Je le sais, c'était l'effet Momotaros ! Et puis, l'année suivante, qui est l'année qui vient de se finir en fait, il y a eu le cas Kamen Rider Kiva et là, le silence radio, alors que la série a été regardée plus ou moins régulièrement tout au long de l'année. Une preuve d'une mauvaise qualité ? Que nenni, bien au contraire. Passer après l'excellentissime Kamen Rider Den-O n'était pas une chose aisée, et pourtant Kamen Rider Kiva m'a vraiment plu et fait passé une excellente année à coup de "Hensin !".

Pour faire une introduction un peu plus formelle, Kamen Rider Kiva (仮面ライダーキバ ) est un Tokusatsu en 48 épisodes diffusé au Japon sur la chaîne TV Asahidu 27 janvier 2008 au 28 janvier 2009, après Kamen Rider Den-O et ses Imagins qui changent le cours du temps, la thématique de la série est inspirée des films d'horreurs, en particulier des films de Vampires puisque les méchants de l'histoire, les Fangires sont des créatures qui se nourrissent d'humains en plantant leurs crocs. Kiva, d'ailleurs, qui signifie KIng of VAmpires, peut se lire "kiba" et signifie croc en Japonais.

L'histoire en quelques lignes, d'après Wikipedia :

Vingt-deux ans après la disparition de son père, Kurenai Wataru vit dans une infame "Maison Hantée" où il est destiné à combattre, en tant que Kamen Rider Kiva, les Fangires, des monstres qui dévorent les humains, tout comme son père l'avant fait des années plus tôt. Wataru aura aussi affaire à Kamen Rider Ixa qui fait partie d'une organisation cherchant à détruire la menace des Fanguires, ainsi que le propre Rider des Fanguires : Kamen Rider Saga. L'histoire est divisée entre les actions de Wataru dans le présent (2008) et celles de son père dans le passé (1986), dévoilant petit à petit les liens entre la race des Fanguires et Kiva.

Comme dit dans l'introduction et dans le résumé, la série a donc deux particularités que nous allons voir en détail : la thématique des films d'horreur et les relations entre le passé et le présent.

La thématique des films d'horreur

Alors, ça ne reste qu'un thème. Kamen Rider, à la base, c'est une série pour enfants (enfin, quand on voit la complexité des certains scénarios - ça n'est pas philosophique, mais il faut quand même suivre - on se demande si ça n'est pas plutôt pour les adolescents voire les adultes), donc même si ça s'inspire d'un bestiaire fantastique (et plutôt occidentale), il ne faut pas s'attendre pour autant à avoir peur.

Durant la première partie de la série, Wataru est aidé par trois monstres, enfermés à bord de Castle Doran, le... chateau-dragon (!) qui sert de base à Kiva. Ces trois-là peuvent prendre forme humaine et ont eu de nombreuses interactions avec le père de Wataru par le passé.
Jiro est le personnage ténébreux de la série, costaud, bien fringué, toujours une paire de lunette de soleil sur le yeux, il peut se transformer en Garulu, un loup-garou aux poils bleus (! bis).
Ramon est un jeune adolescent habillé de la manière stéréotypée que les autres pays ont des français : vareuse de marin et béret... Il peut quand à lui se transformer en Basshaa, un homme-poisson vert, dans le style "Creature of the Black Lagoon".
Enfin, Riki, un beau gosse musclé, au vocabulaire légèrement limité ("Moi fort, Moi taper toi") qui se change en Dogga, inspiré par le mythe de la créature de Frankenstein.

Évidemment, il faut rajouter à cela les Fanguires, ces monstres vampires qui se nourrissent d'humains. Il ne faut évidemment pas être allergiques au latex (enfin, je veux dire aux costumes en latex) puisque, quand on les voit, on ne doute pas un seul instant qu'il s'agit d'acteurs en costumes, mais pourtant, ceux-ci sont vraiment magnifiques. J'aimais déjà bien les Imagins de Den-O, mais je pense que les Fanguires sont encore plus réussis. Ils sont censés être en verre, avec des couleurs façon vitrail, et, étant polymorphes, quand ceux-ci se mettent à parler, on voit leur visage humain se refléter dans chaque petit carré de vitrail. A noter, au sein-même des Fanguires, on retrouve une autre thématique, celle du jeu d'échec, puisque les 4 plus puissants Fanguires, les "Checkmate Four" se distinguent par leur symbole : la Reine et le Roi sont en haut de la hiérarchie (à la différence des vrais échecs, le roi est ici le personnage le plus fort), le Chevalier qui les conseille, la Tour qui les protège. On a également le Fou que l'on voit en début de série, avant que soit introduit ce principe de "Checkmate Four", un personnage un peu frapadingue qui parle avec des marionnettes qu'il porte à chaque main.

Les relations entre le passé et le présent

Chaque série de Kamen Rider essaye d'avoir un élément qui lui est propre. Inspiré en un sens par Den-O et ses voyages dans le temps, ici aussi le passé et le présent sont très fortement liés. Si on suit en 2008 les aventures de Wataru Kurenai, chaque épisode nous présente également les aventures de son père, Otoya Kurenai en 1986, qui combattait déjà les Fanguires au sein de l'organisation Aozora. C'est vraiment autre chose que de simples flash-backs pour nous raconter le passé, mais un système de narration en parallèle qui nous montre comment le présent de l'un a un impact sur le présent de l'autre. Ce système montre assez vite ses limites, certains personnages communs aux deux époques ne donnent même pas l'impression de vieillir (l'un est un sportif avéré, et même si le sport conserve... il ne faut pas non plus exagérer) ou le labrador du café Mal d'Amour (en français dans le texte) qui est un chiot en 1986 et qui, 22 ans plus tard, est un beau chien dans la force de l'âge. Je veux bien que certains chiens vivent vieux, que les labradors soient de belles bêtes, mais tout de même... Quoi qu'il en soit, ça permet de se replonger dans le Japon d'il y a vingt ans, avec des références aux chanteuses de l'époque, références qui, nécessairement, nous échappent. Et puis, il y a la mode évidemment, et là, on a l'impression de se replonger directement dans un épisode d'X-Or, c'est terrible !

Les personnages

On va tout de même parler un peu des personnages, en particulier des deux héros que sont Otoya, le père et Wataru, le fils. Wataru répond à l'archétype du héros looser. Il est présenté en début de série comme sortant très peu, et quand il le fait, il est toujours affublé d'un bonnet, d'une écharpe, de lunettes et d'un masque pour le protéger des "allergies du monde". Sa passion dans la vie, outre botté les fesses des Fanguires, est de construire, comme son père, un violon parfait. Il s'ouvrira aux autres le jour où il rencontre Megumi Aso, membre de l'organisation Aozora qui cherche à détruire les Fanguires, mais également Kiva qu'ils prennent pour un ennemi de l'humanité. Il fera plus tard la connaissance de Keisuke Nago, un chasseur de prime travaillant pour Aozora, qui lui sert de Sempai dans la vie de tous les jours, mais qui combat en tant que Kamen Rider Ixa, ennemi de Kiva. C'est compliqué ? Et oui, et ça n'est qu'une des nombreuses relations triangulaires que l'on trouve au fil de la série et dont l'apogée sera la relation Wataru / Mio / Taiga qui mélange, pèle-mêle amour, amitié, mariage arrangé, fraternité et haine, rien que ça.

Tous ces problèmes dans le présent trouvent leur source, comme on l'a vu, dans le passé. On y découvre la vie d'Otoyo Kurenai. Si Wataru est un jeune introverti, son père, lui, est tout le contraire. Je vous le dis comme je le pense, mais avec Otoya, jamais dans une série live japonaise le fait de surjouer n'a été aussi délectable. Il en fait des tonnes et des tonnes, mais ça colle tellement bien au personnage, un espèce de lover narcissique avec un goût pour les fringues déplorable. C'est tellement gros, tellement énorme, ça se prend au 12ème degré minimum, mais c'est surtout très très très drôle ! Il drague les filles dans la rue, les accostes façon Ryo Saeba et déclame des petites phrases poétiques teintées de nombrilisme avant de se prendre généralement un gros vent en pleine face, quand ça n'est pas une gifle. Et puis, il a un bon fond. Il drague à tout va mais tombe petit à petit amoureux et il n'hésite pas à combattre en enfilant l'armure de Kamen Rider Ixa alors qu'il n'a pas du tout le physique pour. Bon, il est présenté comme étant l'un des meilleurs violonistes au monde, si ça n'est le meilleur, alors c'est bien dommage de ne l'entendre jouer que trois morceaux tout au long de la série (dont un qui ne sera jouer qu'une fois). C'est toujours la même chose dans les séries, il faut se contenter du même morceau qui revient sans arrêt, c'est plus vendeur, ça fidélise... mais ça n'est pas logique.

Pour le reste des personnages, je ne détaille pas, et je passe directement à la partie suivante qui s'intitule :

Les Kamen Rider

Les Kamen Rider principaux sont au nombre de trois. On peut en rajouter trois autres : Dark Kiva au design magnifique et qu'on ne voit qu'à la fin de la série, et Kamen Rider Arc et Kamen Rider Rey qui apparaissent dans le film "King of the Castle in the Demon World" que je n'ai pas encore vu et dont je ne peux pas encore parler.

Le premier est évidemment Kamen Rider Kiva. On connaît le père de Wataru dès le début de la série, par contre, il faut attendre beaucoup plus loin pour avoir les révélations concernant sa mère et, même si on se doute de son identité finalement assez vite, il faudra attendre la fin pour comprendre le pourquoi du comment. Pour que Wataru puisse se changer en Kiva, celui-ci doit se faire mordre par Kivat the 3rd, une espèce de petite chauve-souris qui parle et qui lui mort le bras quand celui-ci l'appelle en lançant "Kiba tte ikuze!" (C'est parti, Kiva !) puis vient se loger dans la Kivat Belt autour de la taille de Wataru. Kiva peut également emprunter les pouvoirs des trois créatures mentionnées au-dessus, gagnant l'usage d'une épée, d'une arme à feu à eau (si je puis dire) ou d'une masse d'arme. Enfin, dans la seconde moitié de la série, Wataru peut faire appel à Tatsulot, un espèce de petit dragon (doublé par Akira Ishida, qui faisait la voix de Bae, la mouche énervante qui faisait les commentaires des combats de géants dans Gekiranger) qui permet à Kiva de revêtir son "Emperor Form", sa forme la plus évoluée et évidemment la plus puissante, celle d'un Kiva Doré.

Le second est Kamen Rider Ixa, une armure créée par les membres de l'association Aozora en 1986 pour combattre les Vampires. La version 1 sera portée entre autres par Yuri Aso (dont la mère fut tuée par un Fanguire et dont la fille combattra également au sein de l'association), Jiro, mais surtout par le père de Wataru. Dans le présent, la version X est portée par Keisuke Nago, chasseur de primes froid, distant et égocentrique mais qui, comme tout bon second couteau qui se respecte, devra finalement s'ouvrir un peu plus avec le temps aux autres. Ixa subit plusieurs modifications au cours de la série, outre la version normale "Burst Mode" et la version "Save Mode", on trouve une troisième version plus élaborée Rising Ixa.

Enfin, on trouve également Kamen Rider Saga. Difficile de parler de lui sans spoiler le dernière tiers de la série puisque le personnage est très lié aux origines de Wataru. Celui-ci est donc un Rider Fanguire dont le but est de devenir le Roi de son peuple. Il est présenté dans un premier temps comme un combattant cruel dont l'arme qui fait office d'épée aussi bien que de fouet (qui a dit Simon Belmont ?) fait exploser son adversaire après l'avoir pendu. Il se transforme de la même manière que Kiva, par l'intermédiaire de Sagarc, un cobra ressemblant à un OVNI et ne s'exprimant qu'en ancien Fanguire, une langue ressemblant à ce qui est généralement utilisé pour représenté un langage extra-terrestre. Entre la langue et la forme d'OVNI, d'ici à se dire que les Fanguires viennent d'une autre planète, il n'y a qu'un pas facilement franchissable.

La musique

Je vais finir ma présentation de la série sur un point qui me semble important : la musique. Quand je dis la musique, il faut diviser en deux, il y a les OST d'un côté, et les Singles de l'autre.

Petit point rapide sur les OST, pour le moment, ils sont au nombre de trois : deux pour la série, un pour le film. Il y a grosso-modo deux types de musique : les musiques d'ambiances qui accompagnent les scènes rigolotes ou de la vie de tous les jours, un peu concon, un peu cucul, celles-ci, on peut les passer vite fait, et puis, il y a toutes les autres, celles des scènes d'action, des scènes de suspens ou des dialogues les plus importantes, bref, les scènes où il se passe quelque chose. Sans atteindre les sommets du Dracula de Coppola (et sans même chercher à les atteindre, je dirais), Kiva cherche à développer une ambiance romanesque, presque romantique (il suffit de voir Wataru qui sort de son lit de roses dans le générique pour comprendre ce que je veux dire), et l'instrument de prédilection est bien évidemment le violon. Les musiques dans leur ensemble ont un petit côté Castlevania, ce qui n'est pas du tout pour me déplaire.

Ensuite, on a les Singles. D'un côté, on a le générique de début "Break the Chain" par Tourbillon et de l'autre, il y a les génériques de fin interprétés par TETRA-FANG. Deux choses à savoir, dans les Kamen Rider, il n'y a qu'un seul vrai générique : celui de début, les épisodes n'ont pas un générique de fin en bonne et due forme et les Singles mis en vente correspondent aux musiques entendues durant le combat final, passage obligé de tout bon épisode qui se respecte. La deuxième chose concerne le groupe TETRA-FANG qui n'est pas un vrai groupe mais a été créé pour la série. Le chanteur attitré est Koji Seto, l'acteur qui joue Wataru. Ce n'est pas moins de 7 CD qui sont sortis durant la série : 3 singles, 1 mini-album, 1 album et 2 autres sorties. Ca n'est pas de la grande musique évidemment, et si on n'a pas vu la série, on risque forcément de moins accrocher, mais ça reste des morceaux efficaces, avec des mélodies qui se retiennent bien et c'est très loin d'être nian-nian. Mes préférences vont à Supernova, le thème de l'Emperor Form et Roots of the KING, le thème de Saga.

En conclusion

Je ne sais pas si j'aurai donné envie à quelqu'un de se mettre à la série ou bien ceux qui l'auront déjà vu et seront retombés sur cet article auront peut-être versé une petite larme nostalgique, en tout cas, j'ai pris grand plaisir à écrire ce texte. Maintenant, il va falloir se mettre à Kamen Rider Decade, le Rider rose et noir qui se la joue Kingdom Hearts et traverse les mondes des 10 Rider précédents. En attendant le retour de Den-O vers le mois d'août ou septembre !

Pour finir, comme je n'ai pas pris de captures pendant que je regardais la série, je vais devoir me contenter d'images qui bougent en provenance direct de Youtube.

Le générique de début : Break the Chain :



Kamen Rider Kiva VS Kamen Rider Ixa :



La première transformation de Kiva en Emperor Form :







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3 commentaires | Bas de page

Matt @ www le 11/04/2009 à 01:06:02

Mmm, je ne sais pas si on peut dire que Kiva est un drama. Je sais que c'est rangé dans cette catégorie sur Tokyotosho, mais sinon, c'est un Tokusatsu. Et par Power Ranger, j'imagine que tu fais référence aux Super Sentai, les Power Ranger étant la version retouchée et édulcorée des Sentai aux USA, donc c'est sûr que c'est assez incomparable.

Darkness-goth-x3 @ www le 07/04/2009 à 15:34:51

J'ai trop aimé, franchement rien a voir avec ces power ranger de merde où il n'y a aucune histoire et c'est répétitif à chaques épisodes.

J'ai eu du mal à suivre le présent et le passé, mais en fin de compte quand on comprend c'est facile.

Wataru je l'aime aussi bien au début qu'à la fin.
Il est vraiment trop kawai xD

Bon enfin je veux dire que ce drama est genial !!

Dorothée @ www le 18/03/2009 à 23:46:45

Alors, c'est vrai que ce Kamen Rider j'ai bien aimé.
Mon personnage préféré : Kivat

Entre le passé e le présent, personnellement j'ai eu du mal à suivre, mais c'est certainement du au fait que je vois très rarement la fin des épisodes puisque je m'endors avant... non c'est pas chiant, c'est juste que je suis fatiguée !

En ce qui concerne l'histoire, je préfére Wataru au début, quand il est out maladroit et qu'il a peur de tout, à partir du moment où il commence à prendre sa dimension de héros, je trouve qu'il devient moins intéressant.


merci de répondre à la question : êtes-vous un humain ou un robot ?
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