Project Blue Earth SOS, Episode 1
Le 07/08/2006 à 04:55:44
[Version imprimable]
Alors normalement, c'est là que je fais un résumé rapide de l'épisode. Le problème est que j'ai maté cet épisode il y a quelques jours, et je ne m'en rappelle plus trop. Je vais donc faire un résumé de résumé, et j'enchaîne sur l'avis.
Avant-propos : j'avoue que j'ai écrit un peu à la va-vite et j'ai eu un peu la flemme de chercher des synonymes au verbe disparaître et comme il y a un peu que ça dans l'épisode, le terme revient assez souvent...
Premier Janvier 1995, un appareil militaire expérimentant un nouveau type de moteur, le G-engine,
disparaît mystérieusement durant son vol d'essai, les derniers mots du pilote seront "OVNI". 5 ans plus tard, le G-engine c'est répandu et alors que le premier train utilisant cette technologie va faire son voyage d'inauguration, celui-ci
disparaît devant la foule réunit, notamment
Billy Kimura qui finançait la construction de train,
Lotto Brest, fille du Dr Brest à qui on doit le G-engine, Emely qui l'accompagne et
Penny, un jeune garçon qui s'intéresse de près à ces disparitions.
Alors que quelques temps plus tard, un sous-marin disparu depuis plusieurs mois refait surface... dans le désert, Penny et Billy décide d'aller enquêter sur place. Evitant les militaires, en s'introduisant dans l'engin, il découvre une mystérieuse
jeune fille qui leur parle d'une ancienne prophétie (genre de...) et disparaît devant leurs yeux. Les militaires les arrêtent, leur passent un savon et quand ils sont libérés, ils tombent sur le Colonel
Clayton, qui officiait le jour où le premier engin avait disparu, persuadé qu'il est depuis que des envahisseurs invisibles menaces la Terre.
Bien décidés à découvrir le fin mot de l'histoire, Billy utilise un avion de sa société équipé du G-engine pour attirer les OVNI. Son plan est un succès, mais leur avion manque de se faire
enlever, mais ils sont sauvés au dernier moment par un engin militaire qui détruit leurs trois assaillants.
Petite elypse, et on retrouve quelques temps plus tard la petite troupe qui se fait attaquer sur l'autoroute, encore une fois sauver non pas par un engin militaire, mais par un homme en moto. Arrivant à la demeure de Lotto, celle-ci découvre avec horreur qu'elle a été détruite. C'est à ce moment que surgit du fond de la mère un immense
vaisseau extraterrestre qui lâche sur la ville de Metropolis un armada de petits engins de guerre. Les vaisseaux de l'armée semblent inefficace, mais apparaît alors le vaisseau qui avait aidé quelques temps plus tôt Billy et les autres et celui-ci parvient à se débarrasser du vaisseau mère et de l'armada. Le pilote de cet engin se trouve être James, l'homme qui avait disparu en début d'épisode.
Avis
Project Blue Earth SOS est une très bonne surprise... Enfin, je ne sais pas si le mot "surprise" est bien approprié. On aurait surtout tendance à l'utiliser pour quelque chose dont on n'est pas vraiment sûr du résultat, où on partait avec un certain à priori, mais là, le premier trailer disponible il y a quelques semaines m'avait bien mis l'eau à la bouche, et à juste titre.
La série est prévue en 6 OAV mais si chaque épisode fait 45 minutes comme le premier, ce sera donc l'équivalent d'une série de 12 épisodes de 25 minutes (ouais, vous avez vu comme je suis fort en math ?). La série est réalisée par le studio
ufotable A.C.G.T. (bin quoi, ça aurait pu être possible vu le thème !) à qui on doit notamment Koi Kaze, Ryuukitan, 13 Vies ou encore Kino no Tabi. Le tout est dirigé par Tensai Okamura qui a un sérieux bagage derrière lui puisqu'il a bossé entre autres sur Cowboy Bebop, Wolf's Rain en tant que directeur, Ghost in The Shell le film ou Jin-Roh en tant qu'animateur clé, RahXephon au storyboard, etc, etc... On doit le scénario à Ryota Yamagushi qui a signé les scripts de Cowboy Bebop, Cutie Honey Flash, One Piece, Ranma, Escaflowne... On doit le design des personnages à Noriyuki Matsutake, designer sur Tales of Phantasia et animateur/animateur-clé sur Le Portrait de Petit Cosette, les OAV d'Ah My Goddess, Gunsmith Cats... Enfin, on retrouve aux musiques Mme Michiru Oshima que l'on peut entendre en ce moment sur Chevalier d'Eon, et autrement sur Fullmetal Alchemist, ico, Queen Emeraldas, etc.
Bref, avec tout ce beau monde il y avait de quoi faire une bonne série et ce premier épisode ne déçoit pas. Evidemment, on évite pas ici le
7up de la série avec introduction des différents protagonistes, du contexte et de késkisepasse. Alors, autant le dire tout de suite, ce qui caractérise l'ambiance générale de la série, c'est son côté
neo-retro totalement assumé. En un sens, ça un peu la couleur et le goût d'un Mars Attack de Tim Burton, le côté décalé et comique mis de côté. En effet, alors que les designs font résolument vieillots, la série se veut ici totalement sérieuse, basée sur les travaux de Shigeru Komatsuzaki, elle n'en reste pas moins un hommage aux vieux films US de science-fiction des années 50 avec la menace des petits hommes rouges venus conquérir notre bonne vieille Terre. D'ailleurs, si la ville se déroule l'histoire est fictive, la série se déroule d'emblée aux Etats-Unis, on évite pas un demi japonais dans la troupe de héros, Billy Kimura dans le rôle de l'héritier d'une immense fortune qu'il utilise pour le bien de la nation, le reste des personnages font particulièrement couleur local. On a donc Penny Carter, du même âge que Billy, tout en étant le stéréotype du jeune héros américain, beau, blond aux yeux bleus, intelligent et débrouillard qui se ballade avec son fidèle compagnon Washington (nan mais bon, ça va encore, quand les Japonais donnent des noms à consonance Français, on a le droit à "
Culotte" ou "
Marron Glacé" et j'en passe et des meilleurs) qui, qui plus est, à un rôle utile dans l'histoire. A part ça, je passe le détail sur les autres personnages, juste un petit mot concernant "Lotto Brest" qui possède un nom qui n'a rien à voir avec son
physique !
Scénaristiquement, c'est assez classique dans le déroulement, en tout cas pour ce premier épisode. On a donc une histoire de technologie avancée qui fait peur à une race extra-terrestre qui décide de faire disparaître tout engin qui utilise cette technologie. L'adversaire est caché durant toute la première partie de l'épisode pour enfin dévoiler son design durant la seconde moitié. Néanmoins, à l'instar d'un Gunbuster, l'ennemi est encore inconnu à la fin du premier épisode, car si on connaît la forme d'un vaisseau mère, de petits engins de combats, le mystère est complet quand à la forme des pilotes. De l'autre côté, on a la résistance terrienne qui se met en place, le gouvernement qui se préparait depuis des années et un pilote hors pair qui va nous sortir de là. Alors, le truc bête, c'est qu'en début d'épisode, celui-ci disparaît, enlever par les extra-terrestres pour réapparaître quelques minutes plus tard dans... le générique. Bonjour l'effet de surprise. Vous allez me dire, on a un James qui disparaît durant les 30 premières secondes, un autre James au générique, ce prénom est assez courant, mais entre nous, vous connaissez beaucoup de séries où on retrouve deux personnages ayant le même prénom ? Bref, c'est pas grave.
Pour finir, deux petits mots sur la réalisation : OAV oblige (nan, pas oblige, c'est juste pour l'expression), rien à redire de ce côté-ci. Par contre, je ne sais pas si c'est moi qui fais la fine bouche par rapport à l'encodage d'Ureshii, mais la qualité de l'image aurait pu être un peu meilleur, ou est-ce parce qu'il s'agit d'un TV-rip ? Quoi qu'il en soit, ça n'empêche pas à la série de disposer de graphismes superbes. Le design de Noriyuki Matsutake colle parfaitement aux personnages américains, les dotant de grands yeux, on n'a pas l'impression de se retrouver avec des personnages peut-être japonais, peut-être caucasiens... Non, ici, ça se passe aux USA, pas de doute. Le doute s'installe certes sur l'époque, car si la série se déroule dans les années 2000, le design nous perd, mais comme je l'ai déjà dit plus haut, c'est voulu, c'est neo-retro.
Voilà, l'épisode fait donc 45 minutes, avec une petite séparation à la moitié, diffusion télé oblige, on a même droit à une petite
coupure à l'ancienne (écran qui se fige et voix-off qui nous dit "mais que va-t-il arriver à nos héros ? ne manque pas la suite après la pub !"), mais le tout se laisse regarder sans soucis. Une excellente série pour le moment, et j'attends la suite.
Et oui, c'est le principe contradictoire du viewing journal, ça spoile trop pour celui qui n'a pas vu, et ça fait redondant pour celui qui a déjà vu :p
Sinon, pour les critiques d'anime non spoilantes, c'est là :
http://mondeanimemanga.kouryu.info
J'aime bien le design général de ton blog, je vais voir ça plus en détail.
Sympa ce blog ^^ Bien que ça spoil un peu parfois T.T
Sur le mien, je me contente de critiquer les séries mais sans spoiler, c'est un peu frustrant parfois de lire avant de voir lol !
J'ai vu ca aussi et trouvé ça assez bien même si j'ai mis une journée pour le regarder. L'ambiance rétro-futuriste m'a bien plu tout comme l'impression de se retrouver dans une sorte de "guerre des mondes" revue et corrigée. Bref c'est vachement sympathique
PS: la petite qui s'appelle Lotta Brest ca m'a bien fait marrer aussi :D