Shadow of the Colossus
Le 18/06/2006 à 08:40:21
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Présentation
Le système du jeu
Avis
Présentation
Shadow of the Colossus est un jeu PlayStation 2 sorti en 2005, signé Fumito Ueda, à qui on devait déjà ICO, sorti 4 ans plus tôt, en 2001. Dans la lignée de son prédécesseur (qu'à mon grand dam je n'ai pas fait), Shadow of the Colossus est un jeu privilégiant l'ambiance, avec un monde détaillé et cohérent.
L'histoire du jeu est très simple, un jeune
homme se dirige vers un temple à dos de cheval. Il traverse un long pont qui l'amène dans une région désolée et vide de toute vie humaine. Arrivé dans ce temple, il dépose Mono, une jeune fille morte sur un autel et s'adresse à Dormin, le dieu résidant dans ce palais et lui demande s'il est capable de redonner vie aux morts. Le dieu lui répond que pour se faire, il va devoir tuer 16 colosses qui peuplent ces terres.
Bien que détaillé quelque peu plus tard dans le jeu, le scénario de départ s'arrête ici. Privilégiant l'expérience à venir plus que les détails passés, on n'en saura pas plus sur le héros ou sa compagne, tout ce que l'on connaît, c'est ce qu'on doit faire, trouver et tuer 16 colosses pour sauver la jeune fille.
Le système du jeu
Emporté par mon élan, j'allais commencer à détaillé le jeu tout en restant dans la présentation. C'est vrai que les deux notions peuvent se mélanger, mais faisons les choses comme il faut. Voyons le jeu de manière pragmatique et en nous intéressant au maniement du héros.
Le monde est immense, et il est nécessaire de trouver l'un après l'autre chaque colosse. Afin de remplir sa mission, le héros, nommé généralement Wander, ce qui n'est pas son nom, mais son action, « to wander » signifiant en Français « errer » (C'est ce que l'on va faire durant les 10 heures qu'il faut plus ou moins pour finir le jeu), dispose d'une épée magique. En la brandissant en pleine lumière, celle-ci se met à vibrer lorsqu'un adversaire se trouve dans la direction indiquée.
Une fois la direction repérée, il faudra alors avancer, parfois en contournant le relief, en cherchant une grotte ou un passage au milieu d'une montage, ou en fouillant à travers des vestiges d'une
ancienne civilisation depuis longtemps disparue, jusqu'à trouver l'ennemi à abattre. Une fois le colosse trouvé, une lutte à mort s'engage.
Voici en résumé le déroulement du jeu, 16 colosses, qu'il sera nécessaire de trouver dans un premier temps en se servant de l'épée comme d'un radar puisque d'une simple pression sur un bouton, le héros lève le bras, la lumière du soleil se reflète contre la
lame, et la manette se met à vibrer lorsque celui-ci se trouve dans la bonne direction. Alors le jeune homme, accompagné de son cheval,
Agro, devra parcourir le relief d'un monde immense et désolé où seuls quelques rares animaux, lézards et oiseaux, vivent tranquillement à l'abri de toute présence humaine.
Une fois l'ennemi trouvé, c'est là que les choses se compliquent. Le héros possède deux armes, un arc avec des flèches, fort heureusement, illimitées et une épée qui sera la seule arme à même de venir à bout des géants. L'arc sert généralement à attirer l'attention des monstres.
Dans un premier temps, il est nécessaire de découvrir le point faible des colosses. L'épée que l'on possède est également capable de nous aider puisqu'en passant la lumière du soleil sur le corps du colosse, la manette se met à vibrer et les points vitaux apparaissent. Il sera alors nécessaire de lui monter dessus, en s'accrochant où l'on peut, un morceau de fourrure, un morceau
d'armure, afin d'atteindre le point
sensible. Les ennemis sont vraiment immenses, cinq ou six fois plus
grand que le héros, si ce n'est plus pour certains. Il est de plus obligatoire de réagir vite puisque le héros possède une jauge de stamina qui diminue petit à petit lorsque celui-ci s'accroche aux poils des colosses, et si celle-ci tombe à zéro, gare à la chute. Il est nécessaire de savoir gérer la jauge, la progression sur le corps du colosse. Il existe toujours des points où on peut se reposer, mais attention à la réaction des monstres, ceci n'aimant guère qu'un humain se repose sur leur épaule, ils auront vite fait de se secouer dans tous les sens pour vous tomber le jeune homme.
Enfin, une fois le point vital atteint, il est alors temps de se saisir de son épée, et de la planter dans le corps du colosse au point indique. Il est possible de donner des petits coups qui feront peu de dégâts, mais il est surtout conseillé de concentrer son coup afin de faire beaucoup plus de dégât, seul problème, si on se concentre et que le colosse se met à bouger, alors le héros vacille et il est nécessaire de reprendre au début.
Il existe différents types de colosses, certains sont humanoïdes, se battant à coup d'épée ou de
masses, d'autres sont
quadrupèdes avec la méchante tendance de tirer des lasers, à l'inverse des géants, quelques uns sont tout petit, mais très vifs, enfin, certains s'adaptent à l'environnement, et il sera nécessaire de les affronter dans l'eau ou dans le
ciel. Si le jeu n'inclut que 16 colosses, ils sont chacun suffisamment variés pour que l'on n'ait pas l'impression de faire encore et toujours la même chose. Qui plus est, chacun a ses points faibles distincts et une technique pour le tuer qui lui est propre, demandant un certain sens de l'analyse avant de trouver la bonne façon de s'en débarrasser. Si dans certains cas, la méthode à suivre se devine tout de suite, dans d'autres, il est nécessaire de faire travailler les méninges, se servir de l'environnement, trouver un élément du décor ou un emplacement particulier pour terrasser l'adversaire.
Quelques informations concernant le maniement du héros : deux modes de jeux, à cheval ou à pied. Les boutons du dessus servent au zoom et au placement de la caméra. L1 sert à bouger la caméra sans que votre personnage ne bouge ou positionner la caméra en direction d'un colosse en combat, L2 remet la caméra en place et si R1 permet de s'accrocher, R2 sert pour zoomer vers le héros. Deux armes sont donc à votre disposition, l'arc dont on se sert en maintenant le bouton de frappe pour viser et on le relâche pour tirer la flèche. Le même bouton sert à se servir de l'épée, et on passe d'une arme à l'autre se servant de la flèche de droite. Pour le reste, le héros sait sauter, tendre son épée vers le ciel, appeler son cheval, s'accrocher aux rebords, nager, marcher doucement... Bref, un grand nombre de mouvements sont possibles.
Sur votre destrier, les actions sont plus limitées. Le bouton qui sert à appeler Agro lorsqu'on est à terre sert ici à le faire courir. S'il n'est pas possible de donner de coup d'épée, il est par contre toujours possible de se servir de son arc. Par contre, tout en bandant l'arc, il est impossible de diriger le cheval et celui-ci court tout droit.
Avis
Transitionnons doucement du système vers l'avis personnel sur le jeu.
Outre défaire les colosses, pas grand-chose à faire dans le jeu, voyager à droite à gauche, s'étonner devant la
beauté des paysages, être impressionné par la grandeur de la carte et l'absence totale de chargement (et après un Suikoden bourré de loading à tout bout de champ, ça fait du bien), le jeu utilise à fond les capacités de la console, un peu trop tout de même puisque lorsque les décors sont trop chargés, l'animation tend à perdre en fluidité. Quoi qu'il en soit, si le but du jeu est avant tout d'immerger le jeu dans son univers, c'est réussi.
Fumito Ueda ose le pari d'envoyer le joueur dans un univers non défini, dans une histoire sans background, le joueur est alors libre de s'imaginer ce qu'il veut, les relations entre les personnages, un passé à cet univers, en se demandant par exemple, quelle
civilisation avait pu vivre autrefois dans ces terres aujourd'hui bannies.
Quoi qu'il en soit, le pari est couronné de succès, et tous les éléments du jeu sont une réussite. Si les déplacements d'un lieu à l'autre se font sans la moindre musique de fond, seuls les bruits du cheval au galop et le héros donnant des coups de pieds à sa monture se font entendre, en ce qui concerne les batailles, une superbe bande son composée de morceaux symphoniques en adéquation avec le moment. Un colosse se déplace lentement, la musique sera douce, tout en restant inquiétante, un autre sera belliqueux, la musique se fera rapide et stressante, et quand enfin on s'approche de son point sensible, la bande sonore adopte un ton héroïque pour s'adapter au moment. Une véritable réussite qu'il va me falloir acquérir un de ces quatre !
Quelques défauts au jeu ? Oui, même s'ils sont rares, quelques problèmes de caméra parfois trop gênant à mon goût. Il arrive souvent qu'en étant acculé contre un mur, en essayant de modifier la caméra pour lever les yeux vers le visage d'un colosse, celle-ci bouge toute seul et que le héros disparaisse du champ de vision ou alors que l'on ne puisse plus voir ce que fait l'ennemi. Elle se gère facilement en général, mais dans certains cas, généralement quand ça ne doit surtout pas se produire, la caméra a tendance à se déplacer sans qu'on comprenne pourquoi.
Concernant la maniabilité, pas de défaut majeur, sauf qu'il faut s'habituer aux déplacements qui diffèrent entre le héros et le cheval, ce dernier, en plein galop, ne sait pas tourner correctement et lorsqu'on s'approche d'un caillou trop gros ou d'un arbre, il se cabre et se tourne dans la direction opposée.
Rien à redire concernant la difficulté, même si tous les colosses ne sont pas aussi durs les uns que les autres, 10 minutes suffisent pour certains, et pour d'autres, il ne faudra pas loin d'une heure avant de trouver la technique, les points faibles et la marche à suivre. Au final, une petite dizaine d'heure pour la première partie, mais une fois le jeu fini se débloquent un mode hard et un mode time attack qui permet de gagner des objets qui faciliteront le reste du jeu.
Je ne voulais pas faire un article trop long et indigeste, je préfère donc m'arrêter ici. Shadow of the Colossus était un jeu que je voulais essayer avec grande hâte. Je remercie donc Vivi d'avoir eu la gentillesse de me le prêter afin que je puisse aller taper joyeusement du colosse.
Pour faire une conclusion en bonne et due forme, Shadow of the Colossus est un jeu exceptionnel, une mission simple, un background peu détaillée, des personnages dont on ne sait rien, et pourtant, l'ambiance est là, les décors sont superbes, la musique est parfaitement adaptée, la magie opère et on en redemande ! Une réussite. (je me répète, je sais...)
Toutafé. D'ailleurs, petit premier compte rendu ce soir (donc demain matin)
aaahhh tu l'avais pris, j'avais oublié! à mon avis, c'est classique mais efficace, nan?
C'est une idée... Cependant, avant même que je puisse y penser, Grandia III se trouvait déjà dans ma console. Donc bientôt un premier avis, puis la buche finale un peu plus tard.
et donc, tu vas te mettre à quel jeu maintenant? finir phantom?
Tiens... Ca remarche déjà plus =_=
là, j'ironisais, je parlais de toi ^^ mais en effet, mauvais timing ^^
Bin merde, voilà que le bouton "Répondre" refonctionne alors que "Flash" ne veut toujours pas @_@
Qui mauvaise foi ? T_T
Que de mauvaise foi.... :p
Ah le bouton Flash ? Oui, c'est vrai, tu as raison, j'avais dit que ça marchait. Mais là, depuis une semaine, même ça, ça ne fonctionne plus :/
Ca commence à devenir très saoulant, j'avoue.
ah mais, même quand t'as le bouton... euh... je sais plus le nom, bref qui s'ouvre sur la page... enfin voilà, ok ok, j'me tais!
Nan, pas trouvé, mais je sais où il se trouve.
Et le fo, Virginie, je ne peux pas y poster dessus. J'arrive à charger les pages tant bien que mal, mais il ne veut pas me laisser écrire. Et tant qu'on ne me verra pas laisser régulièrement des messages dessus, ça ne voudra pas dire que je ne veux pas y aller, mais que je ne peux pas.
et tu l'as trouvé le jardin secret? (et le fo? :/)
Ah, merci pour le lien (même si les zip sous bibit, c'est bien aussi), mmm, mais pourquoi le premier morceau ressemble à du MIDI (mais pas les autres heureusement).
Sinon, je suis allé voir à droite à gauche ce qu'il y a à choper quand on farfouille, et entre la chasse au lézard, la cueillette des pommes et trouvé le jardin secret, y a pas mal de trucs à faire ! (mais faut avoir la motiv) Bref, sans avoir tout fait, il reste quelques morceaux de brouillard sur les côtés, mais on voit la majeure partie de la carte.
merci pour le merci ;D
bin sinon, vous savez déjà en long et en large tout le bien que je pense de Shadow, alors voilà...
par contre, moi j'ai mis 15 heures à la 1ère partie (et à la 2ème aussi en fait...) vu que j'ai beaucoup visité (viré tout le brouillard de la carte), d'ailleurs, à ma 2ème partie (en hard) j'ai trouvé des coins que j'avais loupé à la 1ère, c'était trop cool *_*
http://gh.ffshrine.org/soundtracks/773
Et bizarrement, toutes les images trouvées sur le Net sont bien plus nettes que les images tramées du jeu quand il tourne pour de vrai :p
Quand au scénar, même s'il est très limité, il reste, c'est vrai, assez de choses dans les endroits visités et dans les rares scènes cinématiques pour qu'on s'interroge sur ce qu'on voit (par exemple le -SPOILER- personnage qui s'écrit à la fin "Mais alors, c'était VOUS?)
Pas joué ! Ah ah ah :p