Fate/Stay Night : Critique de l'Episode 21
Le 01/06/2006 à 02:29:00
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De l'action, des révélations, des sentiments qui évoluent et très peu de personnages dans cet épisode, trois principaux, deux secondaires, et au final, un très bon épisode, meilleurs que les derniers que l'on a vu ces dernières semaines.
Résumé
A la fin de l'épisode précédent, après que Saber et Shirou se soient engueulés puis réconcilier, alors qu'ils rentraient gaiement, main dans la main, Archer, pas celui de Rin, mais l'autre, celui de la précédente Guerre, arrivait comme un cheveu sur la soupe, demandant comment Shirou osait poser la main sur celle qui serait un jour sienne.
Nécessairement, l'épisode commence sur de la castagne. Alors que Shirou demande à Saber de s'enfuir, il fonce tête baissée sur Archer mais celui-ci a vite fait de le mettre KO, sans toutefois le tuer, ce qu'il pourrait fait aisément, mais cela ne lui apporterait rien puisqu'il serait alors plus difficile pour Saber de rester dans ce monde. Cette dernière, voyant son maître à terre, fonce alors sur l'ennemi. Quelques passes d'armes rapides et elle s'en prend plein la tête, surtout que ce dernier revêt alors son armure toute dorée. Voilà un combat bien difficile qui s'annonce. Les deux parlent, Saber ne comprenant pas comment son ennemi peut être aussi puissant. Il lui explique alors que, dans sa vie de mortelle, il était le plus puissant des rois, à une époque où le monde était unifié, le roi des héros de l'ancienne Uruk, Gilgamesh.
Saber concentre son énergie, mais Gilgamesh invoque une arme encore plus puissante. Les deux déclenchent alors une puissante attaque, l'aura dorée de l'arme de Saber, affronte, l'énergie pourpre dégagée par l'arme de son adversaire, mais celui-ci la balaye sans sourciller.
Elle est alors éjectée au loin, et pendant que Gilgamesh savoure son triomphe, Shirou trouve la force de se relever. Il fait appel à ses pouvoirs pour invoquer une arme, mais c'est loin d'être suffisant pour se débarrasser de l'ennemi. Alors, se rappelant des conseils du premier Archer, il crée une arme à même de défaire son ennemi, un bouclier capable de lui renvoyer son énergie. Aidé par Saber, les deux arrivent à en venir à bout. Gilgamesh, blessé, s'enfuit, et les deux se tombent dans les bras l'un de l'autre, Saber, ses cheveux longs détachés, retient Shirou pour éviter qu'il ne vacille.
Deuxième partie, celle-ci commence par un rêve. Shirou voit Saber dans sa précédente vie, alors qu'elle combattait contre le roi Arthur, l'appelant "papa". Lorsque celle-ci arrive à briser le casque de son père, ce n'est pas un visage d'homme que l'on voit, mais celui de Saber.
Shirou se réveille. Les deux sont seuls dans la grande maison, et la servante décide donc de faire à manger pour son maître. Elle tente de découper les légumes comme le font habituellement Shirou ou Sakura, mais ne connaissant que le maniement de son épée, c'est d'une manière quelque peu... abrupte, qu'elle utilise le couteau de cuisine. Ils se mettent alors à deux pour s'occuper de la cuisine, mais quand Shirou remet à nouveau sur le tapis l'utilisation que Saber devrait faire du Graal, celle-ci prend la poudre d'escampette.
Peu importe, Shirou la poursuit et l'empêche de rentrer dans sa chambre. Tentant le tout, pour le tout, il prend Saber dans ses bras, lui dit que si elle ne veut pas, elle peut le repousser, puis il... l'embrasse ! Yeah !
Puis elle le repousse...
Sur ce, Shirou décide d'aller retourner voir Kotomine, le prêtre qui a plusieurs reprises l'a aidé lorsqu'il avait des questions concernant le Graal.
Une fois arrivé à la chapelle, il s'aperçoit qu'il n'y a personne. Mais une voix lui dit de s'enfuir. Bien évidemment, il se met à fouiller, la voix se fait de plus en plus forte, et il découvre une seconde église sous l'église ou sont entreposés... des morceaux de cadavres ! Le prêtre arrive alors, se saisit de Shirou et une lance se plante en plein dans son épaule. Shirou a juste le temps d'apercevoir Lancer avant de s'évanouir.
Avis
Ouah ! J'ai beau essayé de limiter la taille de mes résumés, il faut avouer que celui-ci est bien long, mais c'est normal, puisque contrairement à la semaine passée, il se passe pas mal de choses.
Trois événements principaux, voyons les dans l'ordre.
Le combat contre Archer et la découverte de son identité. Comme je l'avais dit à l'époque, je m'étais spoilé sur Memento l'identité réelle de cet Archer. Il s'agit donc de Gilgamesh. J'avais dit qu'il aurait pu être éventuellement rattaché à Saber de manière concrète, mais pas du tout puisque Gilgamesh et Arthur n'ont pas vraiment vécu à la même époque (doux euphémismes). En tout cas, il était relativement évident, quand on y réfléchit, que ce Servant venait d'un pays d'orient puisqu'à chacune de ses apparitions une musique orientale était jouée. Pour le reste, j'ai une connaissance assez limitée de Gilgamesh, le vrai, donc je ne m'étendrai pas outre mesure dessus, me souviens qu'Ennix nous en avait laissé un pavé sur le forum quand était sorti la série du même nom.
Pour le reste, le combat est très intéressant. Peut-être quand Saber et Shirou se retrouvent tous deux à terre et qu'ils parlent ensembles, la scène est un poil longuette, mais les Japonais font toujours traîner ces moments tragiques. Qu'importe, Shirou se relève, fait appel à ses pouvoirs, et grâce à Saber, ils arrivent à venir à bout de leur ennemi qui s'échappe alors. Et c'est là que ça me fait toujours marrer, Saber se prend une arme dans le bras, est blessée à la gorge, envoyée valdinguer, Shirou quand à lui se prend un coup ou deux en plein poitrine, mais ils continuent toujours à se battre. Gilgamesh, lui, quand son rayon lui est renvoyé, ne semble pas affecté outre mesure, il pourrait très bien continuer à se battre, si ce n'est à coup d'énergie, il pourrait se servir de ses lames, mais non, tout de suite, il s'enfuit. A croire que les ennemis n'aiment pas recevoir la moindre attaque, ils préfèrent rentrer chez eux pleurer.
Enfin, heureusement, parce que je ne sais pas si au bout du compte les deux auraient été capables de remporter le combat. Aller, on en garde un peu pour la prochaine fois.
Sur ce, Shirou s'effondre, et est retenu par Saber, les cheveux détachés comme je le disais plus haut, ce qui lui va particulièrement bien.
Je ne reviendrai pas sur le rêve de Shirou, j'avoue ne pas avoir tout compris. Saber qui se bat contre son père, apparemment, mais c'est elle-même qu'elle voit quand elle brise le casque, est-ce à dire qu'il s'agit d'un combat intérieur ? Je n'ai jamais été très doué pour ce genre d'analyse, donc wait n see.
Après quoi, les deux font leur petite cuisine, rien de particulier à dire, si ce n'est que Saber a une méthode des plus particulières pour couper, ou plutôt devrait-on dire trancher les légumes. Et puis vient le grand moment. Déjà que pendant le combat, Shirou avait dit qu'il se battait pour Saber qui était ce qu'il avait de plus cher au monde, voilà que là, il prend les devants et Saber dans ses bras, youhou. Nono, Shirou, ne joue pas avec mes sentiments. Allez, Saber, tu peux me repousser, mais tu sais que tu ne le veux pas, car tu sais ce que je veux et que tu veux aussi. Nono, ne m'embrasse pas, je ne peux pas. Allez, fais pas ta farouche. Hop, on s'embrasse, mais hop, vas-y que je recule, non, désolé, je n'aurai pas du.
RAH !!
Et on finit en beauté avec ce que je sentais venir depuis un sacré paquet de temps, la visite à l'église. Personne, le lieu est désert, si ce n'est une voix qui dit "nono, ne vient pas", nécessairement, ça attire. Quand Shirou découvre une autre église cachée en dessous, on se doute que quelque chose de louche se trame, et quand on voit des morceaux de cadavres traînés à droite à gauche, on en est persuadé. Arrive alors Kotomine et une lance perce l'épaule de Shirou. Apparaît alors Lancer qui se tient devant son maître.
Je n'aurai pas su dire si Lancer était le Servant du prêtre, mais en tout cas, j'étais persuadé que celui-ci avait quelque chose à cacher. Il avait déjà été un des participants de la guerre précédente mais sans pouvoir la remporter puisqu'il passait son temps à se planquer. Sont-ils alors tous les deux des "revenants" de la précédente Guerre ou alors le prêtre a eu droit à une seconde chance ? Je penche plutôt pour la deuxième proposition. Quoi qu'il en soit, Lancer est toujours aussi dégueux, avec les morceaux de cadavres qui traînent dont il se sert pour se remplir d'énergie, c'est beurkasse.
J'ai bien aimé la fin qui annonce du bon pour la suite.
Ouais, j'avoue, cet épisode etait pas mal, bien que toujours classique =)
C'est fortement déconseillé, oui.
j'ai pas le droit de lire