Bonjour Nanami et mon avis sur Star Ocean: The Last Hope
Le 07/08/2013 à 09:22:47
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Tout d'abord, bonjour
Nanami ! J'avais fait une demande il y a quelques semaines pour que mon blog soit référencé dessus et il a été accepté. Donc moi content. Je pense que ça me permettra d'avoir un peu plus de visites maintenant et surtout n'hésitez pas à laisser un petit comm \o/
Voilà, on rentre dans le vif de l'article maintenant et mon avis sur Star Ocean: The Last Hope.
Je ne comprends pas les gens... On entend partout "les RPG, c'était mieux avant", et quand on se retrouve face à un RPG à l'ancienne, les critiques sont toujours aussi virulentes. Ceci étant, je reste persuadé que c'est la nostalgie qui parle parce que honnêtement, les vieux RPG de l'ère Super Nes et PS1, c'était loin d'être le panard.
Après quoi, faut nuancer. Les notes qu'a reçu le jeu ne sont pas non plus mauvaises. Elles tournent sur
Metacritic autour de 70/100, ce qui reste une "bonne" note, à défaut d'être exceptionnelle. Et du coup, ce sont surtout les commentaires qui se lâchent contre le jeu alors qu'honnêtement, il ne les mérite pas.
Star Ocean: The Last Hope, c'est quoi ? C'est le dernier
espoir jeu de la licence Star Ocean (en attendant le prochain jeu sur mobile, hin hin...) sorti en 2009 sur Xbox 360 et en 2010 sur PS3 dans sa version "International" qui amène quelques modifications, notamment le fait que le jeu soit sur un seul disque ce qui évite les ouvertures de console intempestives en pleine partie. Mais bon, vu que je n'ai pas de Xbox 360, je ne peux pas comparer.
SOTLH, c'est comme ses prédécesseurs un mélange d'heroic-fantasy et de science-fiction. Le jeu est une préquelle à l'univers SO qui raconte comment les hommes, après s'être tapé un peu trop fort sur le coin de la tronche ont quelque peu bousillé la Terre et s'en trouvent obligé de se tourner vers l'océan d'étoile (voilà ce qu'on apprend en 5 minutes à travers la jolie intro du jeu). Suite à cela, on découvre Edge Maverick, une jeune recrue de la Space Reconnaissance Force qui embarque avec son amie d'enfance, la très charmante Reimi Saionji, à bord d'un vaisseau dont la mission consiste à trouver d'autres planètes habitables. Sauf qu'évidemment, ça ne se passe pas comme il faut, problèmes dans l'hyper-espace, arrivée sur planète hostile, araignées géantes, extraterrestre qui l'aide (vive les traducteurs instantanés), gros boss, menaces, autres planètes, nouveaux amis, que du classique !
Et c'est là que j'insiste sur un point très important, c'est que ce SOTLH, son histoire, son déroulement et sa mise en scène, sortent tout droit d'un moule commun à des dizaines de JRPG à l'ancienne. Les personnages sont stéréotypées (la grosse brute, la fille chat qui ne pense qu'à manger, la fille oiseau à lunettes tête en l'air, le ténébreux badass qui combat avec une faux...), l'histoire est télescopée et oscille entre déjà-vus et fan service. Mais fan service intelligent, puisque le jeu est censé être à l'origine de la saga, il existe des liens entre celui-ci et les autres jeux. L'exemple le plus réussi à mon sens est sur la planète Roak où l'on apprend qu'un dieu maléfique dort et risque de se réveiller. Ceci étant, on pourrait penser qu'il s'agit du boss de fin, sauf qu'une devineresse nous apprend que ce ne sera pas notre rôle et qu'un autre groupe de héros s'en chargera. Il s'agit là d'une référence au boss du premier Star Ocean et on découvre que les actions dans SOTLH ont une incidence dans le premier opus, voilà qui est très très bien fichu.
A côté de ça, même si le jeu ne propose jamais de grandes révélations et qu'on ne se retrouve jamais accroché à la manette, la goutte de sueur qui perle le long du front, le jeu reste très agréable à jouer, sans temps mort, avec une histoire qui devient de plus en plus prenante. Le déroulement est classique (c'est ce que je vous dis depuis le début) et on enchaîne de manière régulière village > cinématique > donjon > cinématique... J'ai lu beaucoup de critiques concernant les cinématiques, c'est vrai que ça parle beaucoup, parfois pour ne rien dire, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé que ça se laissait suivre sans déplaisir.
Enfin, ce qui fait à 50% le charme du jeu, c'est son système de combat. Qui dit Tri-Ace dit combats dynamiques ! Autant celui d'Eternal Sonata m'avait assez vite saoulé, autant celui-ci, je ne trouve pas grand chose à redire. Même si on joue la majeure partie du temps avec Edge, il est agréable de noter que chaque personnage a son style bien particulier. Si le héros est bon partout, les gros bourrins frappent fort mais sont plus lent, Reimi frappe moins fort mais en tant qu'archère frappe de loin et les magiciennes du groupe sont péteuses au corps à corps mais mortelles même à l'autre bout de la map. Le jeu propose un système d'esquive et d'attaque dans le dos qui donne un aspect tactique au combat très agréable. Enfin, sur la droite de l'écran apparaît une grille de bonus de 16 emplacements avec des gêmes de couleur qui se remplissent en fonction des actions utilisées, la plus appréciable étant la bleue lorsqu'un ennemi est tué par coup critique. Pour chaque gême bleue, c'est 10% d'xp en plus à la fin du combat, ce qui facilite grandement le level-up ! Seul défaut de ce système, les gêmes disparaissent dans 2 cas, soit quand le personnage dirigé se prend un critique, soit... quand on éteint la console. Du coup, le jeu nécessite de longues séances de jeux plutôt que des petites sessions de moins d'1h qui n'auraient pas grand intérêt...
Voilà, voilà, SOTLH, j'ai hésité à le prendre au début à cause de sa mauvaise réputation, je me suis lancé dedans parce que j'avais fait le reste de la série, et je ne regrette en aucune manière les quasi-40h que j'ai passées dessus. Ca n'est pas un grand RPG, mais ça reste un JRPG très sympathique avec ses longs donjons et ses personnages très japonais, son scénario parfois drôle, parfois WTF. (et puis il y a les musiques de Sakuraba, que j'aime beaucoup pour le coup, avec une OST dans la veine de celle de SO3)
