On a tous des jeux de plateformes (et même des jeux tout courts, mais ici, on va parler de plateformes) que l'on rattache à son enfance. Moi, c'était Mario (ceux sur Nes, éventuellement sur Super Nes) et un peu Sonic. Les Rayman, je n'ai jamais trop essayé, j'étais déjà trop vieux quand c'est sorti. D'ailleurs, je peux même dire que ce Rayman Origins est le premier jeu dans cet univers (y a les Lapins Crétins, mais c'est encore différent) auquel je me frotte. Autrement dit, pour le coup, la nostalgie ne joue pas, et c'est de manière objective que je me suis lancé dans l'aventure.
Et pour le coup, je suis quelque peu déçu. Aux vues des critiques, je m'attendais à une tuerie, et au final, je me dis que j'ai bien fait d'attendre de trouver le jeu à moins de 20. Ce n'est pas un mauvais jeu, il faut lui reconnaître des qualités, mais il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné. Bon, procédons méthodiquement.
Je ne m'attarde pas sur l'histoire, comme c'est souvent le cas, elle est quasi-inexistante, et surtout inutile. Concernant les points positifs, le premier et non le moindre, c'est que le jeu est magnifique. Les couleurs sont éclatantes, les sprites en 2D sont détaillés (nombreux effets d'ombres et de reliefs), les palettes de mouvements sont impressionnantes. Les décors sont recherchés, on peut souvent interagir avec (passage en arrière plan, nombreux éléments du décor qui font office de bouton...), et les mondes, au nombre de 11, sont très variés, avec de nombreuses touches d'humour parsemées ici et là (le monde de feu est une cuisine, le monde des glaces un cocktail géant...).
A côté de cela, la progression est intelligente, puisque durant les 4 premiers mondes, on acquière une nouvelle capacité lors du premier niveau de chacun de ces mondes. Le héros commence le jeu en sachant seulement sauter, puis apprend à taper, à nager, à voler et enfin à marcher sur les murs. En plus, la maniabilité reste très simple, les directions pour bouger, un bouton pour sauter, un bouton pour taper et les 4 gâchettes pour courir, on peut difficilement faire plus simple. Pour le reste, la maniabilité répond plutôt bien. Quelques difficultés parfois avec les plateformes qui bougent toute seule, mais d'une manière générale, le jeu répond bien. La plus grande difficulté, c'est le timing.
Mais bon, à côté de toutes ses qualités objectives, il y a quelque chose qui m'a empêché d'apprécier le jeu. Et au contraire des qualités, j'ai plus de mal à mettre des mots dessus. D'une part, j'ai eu du mal avec la difficulté du jeu. Celle-ci est mal dosée. Durant la première moitié du jeu, on avance gentiment, avec quelques passages un peu plus durs par moment, durant la seconde moitié (et en particulier vers la fin), c'est l'inverse. le dernier monde n'est pas infaisable, mais il prend bien la tête par moment. Le problème, c'est que le jeu ne fait pas forcément appel aux réflexes, mais il nécessite à la place une connaissance exacte des niveaux pour réussir à s'en sortir. Tous les niveaux ne sont pas comme ça, mais quand il faut plusieurs dizaines d'essai pour réussir à terminer certains passages, ça devient saoulant... Les boss, d'ailleurs, sont très représentatifs de cet aspect du jeu, puisqu'ils agissent toujours de la même manière, ils ne sont pas durs, il faut juste connaître par coeur. Ceci étant, ce sont des passages rageants, mais quel soulagement et quelle satisfaction d'en vernir à bout !
Concernant les mondes, même s'ils sont tous magnifiques pour l'oeil, je ne peux pas vraiment dire que j'ai accroché au principe de tous. Les niveaux sous-marins par exemple, ça me saoule, et le premier monde, dans la jungle, avec une bande-son minimaliste (certes collant à l'ambiance... mais minimaliste), j'ai eu du mal à me plonger dedans. En plus, le jeu oblige à refaire plusieurs fois les mêmes niveaux puisqu'à chaque niveau, on collecte entre 3 et 6 "Electoons". Le cas le plus général étant : 2 cachés dans le niveau, 1 obtenu d'office à la fin du niveau, 2 que l'on obtient en fonction du nombre de "Lums" récupérés dans le niveau et 1 en refaisant le niveau après-coup en contre la montre. Le problème, c'est que dans les derniers mondes, le jeu demande à ce que l'on obtienne un certain nombre d'Electoons pour pouvoir affronter les boss. Moi, tout ce que je voulais, c'était continuer à avancer dans le jeu, et voilà que je me retrouve à retourner faire les anciens niveaux, rageant...
J'avais pris beaucoup plus de plaisir par exemple à faire LittleBigPlanet qui avait, certes, une maniabilité pas toujours très précise, mais l'univers et l'ambiance me parlait beaucoup plus. Je ne suis pas mécontent d'avoir fait le jeu, mais je m'attendais à mieux. Il a fallu par moment que je me force à continuer, et j'ai même été tenté de tout laisser tomber à la toute fin, vu comme le jeu a réussi à me prendre la tête durant les derniers niveaux...
Ah oui, et le jeu est jouable jusqu'à 4, mais bon, faut des amis pour ça...
J'aime les jeux vidéo, les mangas, les jeux vidéo, les animes, les jeux vidéo, la musique, les jeux vidéo et je collectionne tout ce qui a touche à Mario. Accessoirement, je tiens ce blog de manière particulièrement aléatoire...
On a tous des jeux de plateformes (et même des jeux tout courts, mais ici, on va parler de plateformes) que l'on rattache à son enfance. Moi, c'était Mario (ceux sur Nes, éventuellement sur Super Nes) et un peu Sonic. Les Rayman, je n'ai jamais trop essayé, j'étais déjà trop vieux quand c'est sorti. D'ailleurs, je peux même dire que ce Rayman Origins est le premier jeu dans cet univers (y a les Lapins Crétins, mais c'est encore différent) auquel je me frotte. Autrement dit, pour le coup, la nostalgie ne joue pas, et c'est de manière objective que je me suis lancé dans l'aventure. 
