Tout juste fini : Xenoblade
Le 07/12/2011 à 01:30:16
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Oh la la ! Mais ça remonte tout ça. Le dernier
Xeno, c'était il y a 6 ans déjà... Alors, oui, je sais, Xenoblade, ça n'est pas un Xeno, ça n'a rien à voir avec l'univers des autres Xeno, et c'est uniquement un clin d'oeil, mais il n'empêche, ça reste du Monolith, et c'est surtout du
Tetsuya Takahashi. On y retrouve le même genre d'univers, les mêmes thèmes, bref, ça reste le digne héritier de cette série. Et c'est un régal.
Xenoblade, c'est avant tout une idée forte, qui nous change de d'habitude : le monde est une vaste étendue d'eau où se sont affrontés jadis deux géants. A la fin de leur combat, les deux se sont arrêtés et sur chacun, la vie s'est développée. Sur le géant Bionis vivent les Homz et d'autres races, sur Mékonis, ce sont les Machina. Résumé comme ça, ça fait bizarre, mais une fois qu'on est dessus, ça passe tout seul. On voyage d'un bout à l'autre du jeu, on visite les géants de bas en haut, de gauche à droite, et pourtant tout se fait naturellement. Le jeu propose différents environnements, somme toute assez classiques : plaines, marais, montage, ville, etc... Parfois les enchaînements sont assez abruptes (on traverse une grotte et le décor n'a plus rien à voir), mais d'une manière générale, le monde reste crédible. Et puis surtout, en jouant quelques heures au jeu, on comprend tout de suite pourquoi l'équipe a décidé de bosser sur Wii plutôt que sur une autre console. Qui dit Wii dit SD, donc moins de contraintes. Le jeu propose des environnements absolument gigantesques, des décors longs de plusieurs dizaines de kilomètres. Le pire étant qu'on peut généralement les visiter dans leur intégralité, c'est immersif comme jamais (en tout cas pour un J-RPG), surtout que le jeu propose un système de combat à la FF12 : exploration et affrontement se déroulent sur le même écran, sans chargement. Les ennemis sont visibles à tout moment, certains ennemis sont des paisibles créatures qui sont tranquillement en train de vivre leur vie (et que l'on décide d'abattre cruellement alors qu'elles n'ont rien demandé...), d'autres vous attaqueront dès qu'elles vous verront. Pire encore, certains ennemis se joignent au combat quand ils entendent un affrontement ou qu'ils sentent que le joueur est en train d'utiliser de la magie. Heureusement qu'il est généralement possible de s'enfuir... Enfin, cela dépend également de la vitesse des ennemis.
D'une manière générale, le jeu est très travaillé. Certains choix faits par l'équipe de production se révèlent bien pratiques et pas contraignants pour deux sous. Sur chaque carte se trouvent différents repères. Il est possible à n'importe quel moment d'aller sur n'importe quel repère de n'importe quelle carte. Pratique quand on cherche un objet ou un personnage particulier. En cas de défaite face à un ennemi ou un boss, pas de Game Over, on reprend simplement au dernière repère où l'on est passé et face à un boss, on se retrouve quelques mètres avant le combat. Enfin, le jeu propose de nombreuses quêtes (plus de 400), qui vont de l'ennemi à affronter aux objets à récupérer. La majeure partie de ces quêtes ne nécessitent pas de retourner voir la personne qui l'a confiée, ce qui évite les aller-retour inutiles.
Bon, tout ça, c'est le système. A côté de ça, on a le scénario et les personnages. Dans un cas comme dans l'autre, je les ai trouvés très bons. La durée de vie n'est pas négligée, environ 70h pour en voir le bout, en n'ayant fait qu'une centaine de quêtes. Les personnages sont plus ou moins détaillés, mais en tout cas, ils évoluent tous. Et, même
Riki, le personnage mignon de l'équipe, qui est généralement un repoussoir total (caractère et gestuelle ridicules), je n'ai pas réussi à le détester. Surtout que chez Nintendo, pour une fois, ils ne sont pas moqués de nous, puisque le jeu propose la version anglaise mais aussi et surtout la version japonaise du jeu, et il faut savoir qu'il y en a un paquet de dialogues dans ce jeu. Surtout qu'en plus, il y a mes deux seiyuus préférés, même s'ils jouent des personnages secondaires :
Jouji Nakata et
Norio Wakamoto.
Et puis voilà !
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