Casshern
Le 02/10/2006 à 02:02:06
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Il y a des films maudits, comme ça, qu'on n'arrive pas à voir avant des mois voire plus dans certains cas. Je me souviens, on en avait entendu parler pour la première fois début 2004, ça remonte. J'avais chopé le film à l'époque où il est sorti en DVD au Japon et puis je ne l'avais jamais regardé. Entre temps, le film est sorti sur les écrans de cinéma Français, puis en DVD. Après quelques temps d'attente, je me suis finalement décidé à le prendre, et enfin ce soir, nous avons pu regarder ce film. Comme tout bon article qui se respecte, il est nécessaire de commencer par quelques informations, à savoir, Casshern, remake d'un vieux
dessin animé des années 70 est le premier film du réalisateur Kazuaki Kiriya avec Yusuke Iseya dans le rôle du héros, Kumiko Aso vue dans Zebraman ou encore Akira Terao. Concernant le scénario, notre ami Allocine.fr nous dit...
Dans un futur apocalyptique, une expérience scientifique aboutit à la création d'êtres aux pouvoirs extraordinaires, immédiatement massacrés par des unités militaires. Seul un groupe survit.
Les créatures humanoïdes décident de se venger de toute l'humanité à l'aide d'une armée de robots. Pour contrer leurs plans de destruction, le responsable de leur création accidentelle plonge le corps de son fils défunt dans la même solution liquide qui aboutit à la naissance de la race des mutants.
Revenu d'entre les morts, Tetsuya Azuma est le dernier espoir de l'humanité...

Bien, passés ces détails obligatoires, jetons-nous dans un avis plus détaillé du film.
Les critiques que l'on peut lire à droite à gauche concernant le film font toute état d'un très grand travail sur le visuel mais un scénario plus que léger. Dans les grandes lignes, je suis d'accord avec cet avis, même si dans les faits, je ne serais pas aussi méprisant que l'ont été certains
magazines. Casshern est un film qui, esthétiquement, éblouit, même si le scénario n'atteint pas des sommets.
Esthétiquement d'abord, je pense qu'on peut dire qu'au moins 90% du film est passé au rotoscope. Soit pour des grosses retouches, les effets spéciaux pètent de partout, soit des petits détails, pour donner une ambiance particulière au film. Le scénario est avant tout celui d'un film d'action et les scènes de combat s'étalonne le long des 2h et quelques que durent le film. Et, si le film de science-fiction américains donnent toujours dans la surenchère, tachant d'atteindre un réalisme toujours plus poussé, il semblerait que chez les Japonais, l'approche soit quelque peu différente. Ceux-ci ne cherche pas à délivrer les films les plus réalistes possibles, mais proposent au contraire un design, une ambiance particulière. Il est difficile de dire si les réalisateurs se copient ou s'ils cherchent à inventer à partir d'une base commune, car depuis Avalon avec ses images entièrement retouchées et ses couleurs sépias, bon nombre de films Japonais utilisant l'imagerie numérique nous propose des films où l'ambiance est un peu feutrée, un peu adoucie. D'un point de vue purement design, les décors donnent beaucoup dans le grandiose, avec des bâtiments immenses, des paysages étendues. Par moment, cela m'a fait pensé à Innocence. Encore une fois, Oshii n'est pas loin. Quoi qu'il en soit, tout est très travaillé et images réelles et 3D se mélangent sans que l'on constate le moindre défaut. De l'autre côté, on a affaire dans certaines scènes à une armada de robots. Si ceux-ci sont très bien faits, animés de façon réaliste, le design n'en reste pas moins profondément influencé par l'esprit manga. Les méchas, les couleurs, et même les poses des personnages réels, tout est là pour nous rappeler qu'on se trouve face à un produit nippon.

Du point de vue purement visuel, le film est d'une beauté à couper le souffle. L'univers créé est cohérent, et diversifié. Les images sont recherchées, mais il convient de ne pas être allergique à ce type de film qui, à l'instar d'un Advent Children, est avant tout tourné vers le côté spectaculaire de la chose. Et comme bon nombre de film de ce genre, c'est le scénario qui fait défaut.
Pourtant, celui-ci, tout en étant assez simple dans son déroulement, ne dispose pas moins d'une base quasi-philosophique. C'est une histoire du bien contre le mal avant tout. Un mal né de la folie des hommes, avec un héros un peu malgré lui qui se trouve mêlé à tout cela. Malheureusement pour nous, le héros de ce film est, non pas assez creux, mais tout de même assez mal développé. Si ses sentiments envers sa fiancée se comprennent aisément, sa participation au conflit est assez mal amenée. Non pas mal justifiée, mais il convient de remplir certains trous soi-même. De même pour les méchants qui se posent un peu là presque par hasard au début du film. Un groupe de mutants exclus qui découvrent un château abandonné avec, dans son sous-sol, une armée entière de robots, c'est assez difficile à croire que personne ne soit passé par là avant.
Malgré ses facilités scénaristiques, le film essaye de développer une thématique par rapport à la guerre, son inutilité et tout le mal qui en ressort, les hommes qui tiennent les rênes du pouvoir avec deux mondes qui s'affrontent, l'un tenant plus du régime stalinien où le peuple n'a aucune importance, l'autre basée sur le nazisme avec un chef à la tête d'une immense armée, etc, etc. On accroche, ou on n'accroche pas, c'est selon.
Au final, Casshern est un très bon divertissement pour celui qui a envie de s'en mettre plein les mirettes. C'est sûr que, si le film est présenté comme un mix entre Star Wars et Matrix, il convient de ne pas chercher de similitudes scénaristiques avec ses aînés, notamment Matrix puisque les tenants et aboutissants philosophiques n'ont rien à voir. Oui, c'est sûr que si l'on cherche une réflexion sur la place de l'homme, sur le bien et le mal, on risque d'être fortement déçu. Mais il faut savoir prendre le film comme il est, un divertissement et rien de plus.
Lol,oui,désolé...
oui Antenne 2
Récré A2, comme la chaîne A2, pas Recrea 2.
A Récré A2
Enfin RécréA2
Mes amis, aujourd'hui
Enfin mercredi
C'est bon d'avoir des amis car en vérité
Récré A2 c'est aussi Récré Amitié
Au Japon,plus le film est fait avec des effets non realiste,plus le film est artistique.
Au contraire chez nous et a hollywood plus c´est realiste,plus c´est artistique...
C´est deux monde très diffèrent,mais sinon a hollywood comme au japon il y a de bon film comme de mauvais film...Mais recrea 2 et le club dorothée mon fait decouvrir le sentai,metal heroes,et manga animé,c´est ma jeunesse....oh nostalgie...:)
Nan mais les américains arrivent (pas toujours) à faire des films impressionnants et avec un fond, j'ai l'impression que les japonais privilégient plus la forme que le fond.
Et, oui, je pensais effectivement à tes messages du fo (d'ailleurs, je suis retombé dessus en cherchant la date exacte)
Moi,j´ai bien aimé
Peut etre l histoire un peu legé,mais les américains ne sont pas mieux,plus de suite dans les idée,que d´idée..
beaucoup trop de remake...
et trop d adaptation..
Mais où vas le 7 éme Art...
Au cours du 20éme siècle, des oeuvres cinématographiques ont marqué les générations et la liste est longue, mais le 7éme art, reste avant tout une histoire de préférence, ou chacun peut apprécier telle ou telle oeuvre.
ouais, j'avais mis la ba sur le fo, à sa sortie ciné jap, that's it!
et le réal est aussi... le mari d'Utada Hikaru