Les 5 lois de la parfaite héroïne de Leiji Matsumoto
Le 08/09/2006 à 01:20:37
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Au commencement, il y eut le Verbe. Puis, pendant très longtemps, il n'y eut plus grand chose. Il fallut attendre... attendre... attendre... Jusqu'en 2006 où les premières lois furent décidées. Il est dit qu'on doit la première à FFenril et ses
5 lois de la Parfaite Mahou Shoujo.
Ratonlaveur rédigea sur les 5 lois de la Parfaite Infirmière Hentai et les choses s'enchaînèrent à une vitesse folle puisque suivirent les
5 lois de la Parfaite Petite Maid par Axel Terizaki, les
5 lois du Parfait Petit Mecha de shikaze et dernièrement (en tout cas à l'heure où j'écris ces lignes) les
5 lois du Parfait Geek/Geekette par Presea (Désolé de ne pas répondre à ton "invitation de sujet" mais les Bishonen ne m'inspirent vraiment pas). Avec tout ça, il ne nous manque plus que les 5 lois du Parfait au Chocolat... Euh... Non, pardon, je m'égare.
Alors j'ai eu envie de
suivre le mouvement apporter ma pierre à l'édifice... même si j'entends déjà le Raton se plaindre que personne ne m'a désigné pour rédiger cet article, alors que personne n'avait désigné à la base qu'il devait y avoir une telle règle, mais BREF !
Voici donc, pour le plus grand plaisir de tous, mais surtout du mien, grand amateur que je suis des séries de Matsumoto (voir mes articles sur
Galaxy Express 999,
Galaxy Express 999 le film,
Gun Frontier,
Endless Odyssey,
Maetel Legend,
Space Symphony Maetel,
Galaxy Railways - et dire qu'il m'en reste encore un sacré paquet...), les 5 lois de la Parfaite Héroïne de Leiji Matsumoto !
Loi n° 5 : Toujours le même design tu arboreras.
C'est la loi le plus évidente, donc en théorie, elle devrait être en numéro 1. Mais pour mieux situer les choses, c'est par cet élément que nous commencerons. Or donc, toutes les héroïnes de Leiji Matsumoto sont calquées sur le même modèle : des femmes grandes, blondes de préférence, mais pas obligatoirement, avec des cheveux si longs qu'il doit être difficile de ne pas marcher dessus. Si Matsumoto dessine bien ses personnages (encore que je puisse comprendre que le style ne plait pas forcément à tout le monde), on peut lui reprocher de ne pas varier beaucoup ses modèles. Un peu comme Tetsuya Nomura, mais comme les personnages de Matsumoto ont la classe, on lui pardonne plus facilement. Rentrent donc dans cette description de personnages longilignes, pas tant éloignés du modèle mannequin anorexique qui fait fureur de nos jours lors des défilés de mode (je suis sûr que les grands couturiers sont des fans d'Albator en puissance) : Maetel, personnage central de Galaxy Express 999, héroïne parmi les héroïnes du Leijiverse,
Emeraldas, sa soeur, la femme pirate, Mime et Nausicäa qui vivent à bord de l'Arcadia,
Sinomura de Gun Frontier, et j'en passe...
Loi n°4 : Pas farouche ma fille, tu seras.
Pas farouche, ou pas pudique, c'est selon. Quoi qu'il en soit, et j'y reviendrai à l'avenir, Matsumoto doit avoir quelque chose à compenser car, même si on n'atteint pas le même niveau de plaisir sadique que peut avoir, par exemple, un Urushihara, à déshabiller à tout bout de champ ses héroïnes (et à montrer des tétons en veux-tu, en voilà, de toute façon, les oeuvres de Matsumoto ne sont pas faites pour ça, et au final, on ne verra jamais rien qu'un corps vide et dénué de tout élément évocateur), il faut reconnaître que les héroïnes de son univers ont souvent tendance à se retrouver dénudée, généralement de manière forcée et ce à des degrés divers. La propension à se retrouver désaper est d'ailleurs proportionnel au caractère maternel développé par le personnage. Ainsi, si Emeraldas, héroïne combattante de l'espace ne nous dévoile qu'un sein dans l'intégralité des aventures d'Albator, Maetel, dans le manga Galaxy Express se retrouvera, à plus d'une occasion, dépourvu de ses vêtements. Ce qui n'a d'ailleurs pas l'air de la gêner outre mesure, ou plutôt, ça ne semble pas la gêner que Tetsuro, le jeune garçon qui voyage avec elle, la voit dans
le plus simple appareil, chanceux qu'il est !
Loi n°3 : En toute occasion, jeune fille, mystérieuse tu resteras.
(Avant-propos : je m'apperçois que je n'ai pas d'image pour cette partie, ni en illustration, ni en lien. Je modifie si je vois quelque chose qui m'inspire)
Ahhh, le mystère qui entoure les héroïnes de Matsumoto. Qui les entoure ou qui entoure leur... entourage. Et là, à vouloir tellement cacher les informations sur ses personnages, on en finit par se demander si l'auteur n'est tout simplement pas une flemmasse qui ne veut pas se creuser le citron pour développer un minimum le background de ses héros. Pour celui qui n'a qu'une connaissance un peu légère des différentes séries, les personnages paraissent presque monochromatiques, Maetel fait voyager des jeunes hommes (mmm...) à bord du Galaxy Express, Emeraldas voyage dans l'espace à bord de son Queen Emeraldas, Mime est la dernière descendante de son peuple, point barre. Maintenant, les différents animes parus au fil des ans ont apporté pas mal d'explication sur ces personnages mais sur beaucoup de points, ils restent mystérieux. Je crois que, encore une fois, le manga Galaxy Express est le meilleur exemple sur ce point puisque Maetel, son héroïne, ne dévoile aucune information la concernant, on ignore son âge, ses origines ou ses motivations et lorsque les deux héros se retrouvent pris dans le pire des traquenards, que tout semble foutu, Tetsuro choisit généralement ce moment pour se faire attaquer par derrière, perd conscience... et se relève quelques temps plus tard à bord du train, Maetel a ses côtés. Et lorsqu'il lui demande comment ils ont pu s'en sortir, celle-ci lui répond avec tout le calme du monde "Patience, Tetsuro, un jour tu auras les réponses à toutes tes questions mais pour le moment, je ne peux rien te révéler" (traduction : l'auteur ne savait pas comment faire alors on va dire que Maetel, elle est super secrète, mais qu'on sait pas pourquoi, mais peut-être un jour on saura, d'ailleurs, on va arrêter de publier le manga pendant 15 ans (NdMatt : je n'ai plus les dates en tête, mais c'est vraiment un truc du genre) histoire de réfléchir aux personnages un peu...)
Loi n°2 : Pas farouche, d'accord, mais pas faire, non plus, tu te laisseras.
Alors ça oui, héroïne
maternelle, héroïne combattante, héroïne plus ou moins neutre, elles ont toute un point commun (non, 5 en fait, puisqu'on est en train de faire la liste), mais celui-ci, elles l'ont en commun avec les hommes de l'univers de Matsumoto. La vie est impitoyable, et il faudra l'être tout en autant. Surtout avec les hommes. Car pour ça, il n'est pas question de se laisser faire. D'ailleurs, elles se retrouvent bien facilement à poil, mais d'une manière générale, le crime ne paye pas, et la vengeance divine ne tarde pas à se faire ressentir. Comme une image vaut mieux que mille mots, je pense que c'est Sinomura qui nous apporte la meilleure mise en application de ces propos. Aussi belles que
dangereuses, aussi attirantes que mortelles, mieux vaut ne pas se frotter de trop près à ces jeunes femmes, c'est un coup à y laisser des plumes. Une mort heureuse ? A vous de voir. C'est vrai qu'on peut s'imaginer pire mort que celle-là.
Loi n°1 : La beauté intérieure, mon enfant, tu verras.
Je parlais un peu plus haut de Matsumoto et ses complexes, en voici une nouvelle preuve. Au moins, c'est une image positive quelque part, mais il semblerait que ces belles et grandes jeunes femmes aient la capacité innée de repérer les charmes intérieurs de leurs homologues masculins. L'oeil perverti y verra une allusion presque palpable à la pédophile dans certains cas, l'oeil averti verra l'éclatement retentissant de la maternité de ces femmes, mon oeil à moi y verra un tort de l'auteur que l'on peut facilement mettre à jour. La meilleure démonstration dans ce cas reste évidemment Emeraldas puisque celle-ci, grande et belle femme pirate ne semble avoir que faire du bel Albator avec qui elle entretient une relation tout juste amical, c'est pour les talents avec les machines cachés sous un physique ingrat, un petit visage planqué derrière une grande paire de lunettes, qu'elle décidera de fondre. Oui, Emeraldas est amoureuse de Tochiro, le bon vieux
geek de base. Si ça c'est pas une preuve des rêves et des espérances que Matsumoto a pu glisser dans son oeuvre. Et ce n'est pas le seul exemple. On trouve également Maetel qui offre des billets de train à des petits garçons pour qu'ils la suivent dans le Galaxy Express, officiellement pour se débarrasser de la Reine Ra Metal, si on me demande mon avis, ses motivations sont toute autre ! D'ailleurs, sa relation avec
Nazca dans Space Symphony Maetel, même s'ils n'ont pas le temps d'aller assez loin, est sans ambiguïté là-dessus, Maetel aime la
chair fraîche ! Et on trouve d'autres exemples de ce genre, DNA Sight 999.9, Queen Emeraldas et... Ouais, bon, j'ai la flemme d'en chercher d'autres. Si vous voulez vous amusez, vous pouvez toujours faire le tour du
Leijiverse.
Voilà, voilà, voilà. Dois-je vraiment faire suivre la liste ? J'aurai tendance à dire que celui qui veut prendre le relais peut se faire plaisir (mais si je dois désigner quelqu'un, je propose
Gingkonut pour les "5 lois de la parfaite écolière yuri")
Eh eh eh (mais Grrrr !) :D
t'aurais du faire les 5 lois de la loli à ptits seins de toute manière
Ouais, c'est pareil... (sauf que j'aurai eu encore moins de trucs à dire)
Tu sais à la base je pensais aux 5 lois du parfait petit couple yaoi...
Du tout. Je serai très mal placé pour dire quelque chose :D
Hmm...
Tu ne m'en veux pas si je te dis que je passe j'espère? ^^;
Pfff, mais c'est quoi ces faux articles qui n'ont pour but que de faire de la pub à vos blogs... :molo:
Plus serieusement, sympa l'article, et très vrai !