Fête du Cinéma, deuxième
Le 27/06/2006 à 12:37:08
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Demandez-le programme ! Bonbons, cacahuètes, esquimaux ! Aujourd'hui, deuxième jour de la Fête du Cinéma. Cette fois-ci, deux films : la Colline a des Yeux et le Da Vinci Code. En voiture.
La Colline a des Yeux
Pour fêter leur anniversaire de mariage, Big Bob Carter, un ancien policier de Cleveland, et sa femme Ethel ont demandé à leur famille de partir avec eux en Californie. Big Bob est sûr que faire la route tous ensemble les aidera à resserrer des liens familiaux un peu distendus.
Même si tout le monde vient, personne n'est vraiment ravi d'être là. Lynn, la fille aînée, s'inquiète du confort de son bébé. Son mari, Doug, redoute de passer trop de temps près de son beau-père. La jeune Brenda regrette de ne pas être allée faire la fête à Cancun avec ses amis. Et Bobby ne s'intéresse qu'aux deux chiens de la famille.
Une route désertique va conduire les Carter vers le pire des cauchemars...*
Comme le laisse sous-entendre le résumé, il s'agit là d'un film d'horreur. La Colline a des Yeux, remake d'un film de 1977 signé Wes Craven (Scream), a été réalisé par Alexandre Aja, un jeune Français de 25 ans (le salaud !), remarqué par son film Haute Tension.
Ca fait longtemps que je ne suis pas allé voir un film d'horreur sur grand écran, le dernier, ça devait être The Grudge, donc ça remonte quand même. Pourtant, le cinéma dispose de tous les éléments pour mettre dans l'ambiance, une salle complètement noire, un son qui pète et évidemment un écran géant sur lequel on peut voir le moindre petit détail. Alors évidemment, avec un film dans lequel on rentre à fond dedans, ça en devient vite insoutenable.
Pas de problème outre mesure avec celui-ci, car même s'il dispose de certaines scènes assez violentes, le film oscille généralement entre le malsain et le gore sans pour autant mettre autant mal à l'aise que d'autres films. Je ne dis pas qu'il n'est pas bien, non, au contraire. Un peu long à se mettre en place, il faut introduire les personnages, le background général, mais une fois que le film démarre, c'est pour ne plus s'arrêter jusqu'à la fin.
On commence par une petite scène qui donne dans le granguignolesque et j'avoue avoir eu peur d'avoir affaire à un film exclusivement gore pendant un moment. On enchaîne ensuite par le générique du film qui est absolument dérangeant et rien que d'y repenser, j'en ai encore la chair de poule, celui-ci montre des images d'explosions nucléaires pratiquées dans le désert américain, sur une musique guillerette du style année 50 et de temps en temps, l'image et la musique saute et on voit l'espace d'un instant des photos de fétus mutants, de personnes déformées, des conséquences des essais nucléaires. Brrrr...
Pour le reste, on a donc notre famille perdue au milieu du désert et le film s'attarde sur le survie à la suite d'une attaque de mutants, les enfants des gens de la région qui ont refusé de quitter les lieux quand les essais ont eu lieu, qui veulent les tuer.
Si le film est classique dans son déroulement, la famille perdue au milieu de nul part, l'attaque des mutants, la riposte, la réalisation tient particulièrement bien la route, et le rythme, une fois la machine lancée, tiens bien la route. On évite pas les canons du genre, le nombre de morts réglementaires, mais le scénario reste bien travaillé, les personnages ont tous de la consistance et les scènes d'action mettent bien dans le bain (de sang, ça va sans dire). La dernière demie-heure du film tient bien en haleine, avec une composition qui met toujours autant mal à l'aise, mais je ne peux rentrer dans les détails afin d'éviter de gâcher le plaisir. Pour éviter que le film ne se base sur la renommée des acteurs plutôt que sur la consistance des personnages, le réalisateur a préféré faire appel à des acteurs pas ou peu connus. Notons tout de même la participation d'Emilie de Ravin, connu pour son personnage de Claire dans Lost, et qui évite de justesse de tenir le rôle de la potiche de service.
Bref, il faut aimer le genre, mais pour ceux à qui ça plait, il s'agit d'un bon film d'horreur, à la réalisation soignée.
Le Da Vinci Code
Est-ce que quelqu'un ne sait pas de quoi ça parle, ou en tout cas ignorer l'existence de ce film ? Quoi qu'il en soit, sacrifions à la coutume le résumé habituel.
Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, est appelé d'urgence au Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais avant de mourir, il a laissé de mystérieux symboles... Avec l'aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l'enquête et découvrir des signes dissimulés dans les oeuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable de détruire un dogme deux fois millénaire...
De Paris à Londres, puis en Ecosse, Langdon et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes de l'humanité... *
Juste pour situer, la petite information qui va bien, le film Da Vinci Code de Ron Howard est donc basé sur le bouquin de Dan Brown qui vend maintenant ses anciens romans comme des petits pains. Le film, tourné principalement en France et en Angleterre, dispose d'une belle brochette d'acteurs, Jean Reno ou Audrey Tautou pour les Français, Tom Hanks ou encore Ian McKellen (Gandalf dans le Seigneur des Anneaux) pour les acteurs internationaux...
Alors, Da Vinci Code... C'est amusant de voir comme la presse a descendu le film en flamme. Entre les bouh durant l'avant-première à Cannes ou les notes catastrophiques qu'on peut trouver sur Allociné, il y avait de quoi avoir peur. Et au final, la critique des spectateurs est beaucoup moins mauvaise, et pour mon cas, je n'ai pas lu le bouquin et, au courant qu'il ne fallait pas prendre l'histoire et les révélations du film pour argent comptant, j'y suis allé sans trop d'appréhension.
C'est vrai que le scénario a de quoi faire grincer les dents des catholiques bien pensant puisque celui-ci remet en cause une grande partie des fondements du christianisme, mais il faut reconnaître que le scénario tient la route, en tout cas dans sa présentation puisque apparemment, celui-ci ne résisterait pas à une analyse particulièrement poussée des éléments mis en avant. Il faut prendre le film comme il est, un thriller policier sur fond de religion et ne pas prendre les idées avancées par l'auteur pour vérité absolue. Le bouquin a été un tel succès, surtout à cause des idées développées dedans, que le film était nécessairement attendu au tournant. Pour ma part, je me suis intéressé au phénomène de très loin donc je n'ai pas eu de mal à rentrer dedans.
Le film est long, plus de 2h30, mais suffisamment bien tourné pour qu'on ne s'ennuie pas. On n'a pas deux scènes qui se passent au même endroit, et même si les acteurs ont parfois du mal avec leur prestation, alors qu'il s'agit pourtant d'excellents acteurs, mais même Audrey Tautou semble avoir du mal à rentrer dans son personnage, et seul l'excellent Ian McKellen est véritablement dans la peau du vieil Anglais qu'il incarne, l'histoire se laisse tout de même suivre et je n'ai pas vu le temps passé, malgré le mal de dos dû aux 4h passées dans une salle de cinéma dans la journée.
Comparaison totalement subjective, de ce petit côté recherche de la vérité et religion m'ont fait penser par moment à Indiana Jones et la Dernière Croisade. Après tout, c'est la même chose que recherchent les héros de chacun des films.
* Source Allocine.fr
Ah ouais... Ca tombe sur l'article 227, par contre, je vous dis pas entre quels sites je me retrouve sur msn...
Les 10 dernières recherches effectuées sous MSN pour parvenir au blog :
fesses land
Eh bah bravo...
Tiens, je n'avais pas vu que j'avais mal aligné la seconde image par rapport au texte. Va falloir que je change ça quand je rentre.
Zone 1 alors ? Et les plans en plus, c'est bien.
en dvd vé, mais y'a que quelques minutes de différence, juste quelques plans crados
Ah, pour les 25 ans, c'est Allociné qui disait ça, mais ça devait être en début de projet alors. Mmm, version uncut déjà sortie ? :D
Da vinci code j'ai bien aimé aussi.
La colline je sais po, po vu.
Aja il va avoir 28 ans dans pas longtemps, donc il n'a pas 25 ans!
s'il sort chez moi, j'y retourne, mais pour l'instant, je suis bien contente d'avoir pu voir la version uncut plutôt que rien...