Un épisode calme, sans action, en tout cas, sans grosse scène de combat, beuh, mais en fait, c'était bien. Randel et Ordel sont en retard au boulot. Si le second arrive mal fringué et un suçon dans le cou, le premier est retardé par une bagarre de chats sous son pont d'une telle violence qu'il en finit lui-même à l'eau. En arrivant au quartier général, il trouve un drôle de panier à l'entrée. Les gardes arrivent, se demandent s'il s'agit d'une bombe, mais il répond qu'il aurait préféré que ça en soit une, ça aurait plus simple à gérer, à la place, il s'agit d'un bébé abandonné.

Randel ramène donc le petit au sein de la SSIII en hurlant "Lieutenant, j'ai besoin de vos seins", évidemment, il se prend une belle baffe dans la figure avant d'avoir pu expliquer la situation. Randel se retrouve bien embêté car il s'avère qu'il est le seul à pouvoir calmer le bébé en le tenant dans ses bras, il se retrouve donc à faire office de papa d'office (ah ah...) et pendant ce temps, Alice, Ordel et Machs décident d'aller retrouver sa mère en ville. Ils arrivent donc dans les bas quartiers, évidemment, ceux-ci ne sont pas les bienvenus. En désespoir de cause, Ordel décide d'aller voir son père, un des hommes influents de la basse ville, mais celui-ci refuse de dire quoi que ce soit, et Ordel se retrouve obligé de mettre une rouste à ses hommes de main.

Finalement, l'équipe fait chou blanc et rentre au QG. Là, Randel est en train de promener le petit et Alice vient le rejoindre. Il découvre alors juste devant la grille d'entrée la mère du petit qui vient observer son bébé. Alice lui court après, et la mère explique alors, que son mari, à la fin de la guerre, a été obligé de devenir un truand et qu'il a été arrêté. N'ayant plus suffisamment d'argent, elle voulait abandonner son bébé à l'armée, pensant qu'ils seraient capables de s'en occuper. Finalement, elle ira s'excuser et décidera de le garder.

Avis

Comme je le disais au-dessus, pas d'action dans cet épisode, mais ça ne l'empêche pas d'être très bon. Le scénario mélange de manière assez juste l'humour, avec les membres de la brigade qui tentent tant bien que mal de s'occuper du petit, notamment avec Randel qui se retrouve toujours obligé de le prendre dans ses bras, et de voir ce petit bout dans les bras de la montagne, ça provoque un certain décalage dans la situation, et la tristesse assez généralisée dans la ville une fois qu'on sort de l'enceinte du QG militaire, avec les gens pauvres, tous obligés malgré eux de magouiller pour pouvoir s'en sortir, et évidemment, on a Alice avec ses grands idéaux qui fait un peu tâche au milieu de tout ça.