Oh, oh, un épisode qui donne dans le sadisme, c'est bon ça.

L continue à enquêter sur l'identité de Kira, alias Light et va de petite déduction en petite déduction, se demandant notamment s'il n'est pas étudiant.

Pendant ce temps, révélation, le père de Light est l'un des policiers chargé de l'arrêter. Evidemment, puisque son père garde tous ses dossiers à la maison, cela permet à Light de connaître exactement l'avancement de l'enquête sur lui. Ainsi, découvrant que L a déduit qu'il devait être étudiant en tenant compte des heures du crime, Light décide de brouiller les cartes en se servant du Death Note pour tuer une personne par heure. Evidemment, L se doute de la supercherie et en déduit que soit Kira fait partie des policiers ou en tout cas, qu'il y a un lien très fort. Evidemment, Light avait prévu le coup et pense, grâce à cela, mener à la zizanie entre L et les forces de l'ordre.

Enfin, petite intervention de Ryuk pour proposer un marché. Il explique à Light que l'oeil de Shinigami permet de connaître le nom et la durée de vie restante à chaque humain. Qu'il peut donner son oeil à Light mais que celui lui coûtera la moitié de sa vie restante. Mais que va choisir Light ?

Avis

Encore un excellent épisode qui montre à quel point les créateurs originaux du manga sont des sadiques. Petite exagération à un moment trouvé-je car si L est censé être le meilleur des détectives, ses déductions, quoi qu'impressionnantes et mettant particulièrement dans l'ambiance, en sont parfois un peu poussive. A croire qu'il joue toujours deux tours d'avance et c'est à se demander comment il fait.

La fin de l'épisode est très bien ficellée, avec Ryuk qui en apprend sur lui petit à petit à Light, mais toujours des informations qui le servent lui tout autant. Tout ce qui est à savoir est distribué au compte goutte et cela permet de garder le suspens (en même temps, ce n'est que le troisième épisode). Et pendant qu'on sent Light tremblant d'excitation à l'idée d'acquérir des pouvoirs encore supérieur, la tension est si bien ressentie que le spectateur (moi en tout cas) est à fond dedans.