Ray Gigant (ou レイ ギガント de son petit nom) est un D-RPG développé par Experience Inc., studio déjà responsable de Demon Gaze dont nous avions déjà causé ici (En 2014 ?! Ca passe vite...). A noter que chez nous, le jeu n'est sorti qu'en démat. C'est pas Byzance, mais il faudra faire avec.
Qui dit D-RPG, dit combats aléatoires, ce qui nous n'aurons pas ici, et/ou donjons générés aléatoirement, ce qui nous ne retrouverons pas non plus. Mmm, ça commence bien. Bon, que les donjons ne soient pas générés au fur et à mesure, ça n'est pas un problème. Que les combats apparaissent toujours au même endroit, c'est plus déroutant. Quoi que parfois pratique pour planifier le temps passé à faire de l'xp.
Je commence un peu par la fin, et je ferai mieux de parler un peu de l'histoire : Tokyo, le futur, une menace apparaît, les Gigants, et ravage à peu près tout sur son passage. Heureusement, Ichiya Amakaze, aidé de son Yorigami (un genre de pouvoir divin symbiotique), marave la tronche d'un des Gigant ! Après ça, il est endoctriné dans un genre d'association militaro-secrète dont le but est d’éradiquer la menace des Gigants.
Le jeu est divisé en 4 parties, dans la première, Ichiya est aidé par deux personnages portant des Kurogami (des Yorigami créés par l'homme), dans la seconde, on joue avec Kyle et son Yorigami et deux personages avec leur Kurogami, dans la troisième, même chose mais avec Nil et dans la quatrième, les porteurs de Kurogami se rejoignent.
Comme c'est souvent (toujours ?) le cas avec les D-RPG sur Vita, le scénario est représenté dans sa quasi-intégralité sous forme de VN où les héros passent leur temps à discuter et les événements sont présentés en hors-champ avec des OUHOUH et des BIM BIM pour nous faire comprendre que quelque chose se passe. C'est pas l'histoire du siècle, mais les dialogues ne sont pas mal écrits et dans l'ensemble, ça passe plutôt bien. Et les arts sont dans la bonne moyenne, donc ça reste agréable à suivre.
Le gros morceau : les donjons et les combats. Un gros problème du jeu : il est facile. Genre facile-facile ! A part à un moment au début de la troisième partie du jeu où je jouais un peu trop rapidement et je me faisais méchamment poutré par les ennemis, le reste du jeu ne me demande rien de plus qu'un peu d'xp pour passer les boss sans trop de souci.
Concernant les donjons, bon point, la carte se remplit au fur et à mesure qu'on avance, et on peut facilement demander à notre équipe d'aller d'un point à l'autre de la map de manière automatique (et accélérée) en deux pression de boutons. Par contre, les premiers donjons sont vraiment très courts et simples et il faut attendre le dernier tiers du jeu pour avoir droit à des donjons dignes de ce nom, avec des pièges, des couloirs qui avancent tout seul dans une direction ou des sols qui s'affaissent.
Le système de combat est particulier : les héros disposent d'une jauge qui commence à 100 points pour le groupe. Chaque action possible (attaque, magie, objets) demande un certain nombre de points. Chaque héros peut effectuer jusque 5 actions ou attendre et récupérer 10 points. A noter qu'on récupère 25 points si on finit le combat en 1 tour, 20 en 2 tours, etc... A côté de ça, une deuxième jauge existe qui augmente de 10 à chaque tour à partir du deuxième tour et quand celle-ci atteint 100, les perso sont "parasités", et les attaques ne coûtent plus des points mais carrément des points de vie. Enfin, il y a une troisième jauge (promis, c'est la dernière) qui augmente au fur et à mesure qu'on tape les ennemis. Elle possède deux paliers : 50 et 100% et permet au héros de faire appel à une super-technique de la mort sous forme de mini jeu musical (les fans de Project Diva apprécieront) qui permet de mettre une bonne claque à n'importe quel boss.
Bon, tout ça, c'est bien joli, mais la plupart des combats se finissent en demandant au héros de spammer une technique qui frappe tout le monde pendant que les deux autres personnages patientent pour faire remonter la jauge de points... Petit truc dommage, tous les personnages frappent le même ennemi. Du coup, tout le côté tactique du jeu se concentre sur les boss, les mobs basiques se faisant toujours de la même manière...
En conclusion, ça n'est pas le D-RPG du siècle (mais le D-RPG du siècle sur Vita, je ne l'ai pas encore trouvé, si tu as des titres à me souffler, lecteur, n'hésite pas), mais un bon petit jeu plutôt sympa. Le jeu n'est pas trop dur, ce qui rend l'aventure agréable à faire sur portable et l'histoire se laisse suivre sans déplaisir, ce qui est toujours un bon point.
Malheureusement, je n’ai pas pu m’acheter le jeu, mais j’ai pu l’essayer chez un pote. Franchement, c’est un bon divertissement. Les graphismes sont chouettes, et le gameplay est bien. J’adhère !
J'aime les jeux vidéo, les mangas, les jeux vidéo, les animes, les jeux vidéo, la musique, les jeux vidéo et je collectionne tout ce qui a touche à Mario. Accessoirement, je tiens ce blog de manière particulièrement aléatoire...
Malheureusement, je n’ai pas pu m’acheter le jeu, mais j’ai pu l’essayer chez un pote. Franchement, c’est un bon divertissement. Les graphismes sont chouettes, et le gameplay est bien. J’adhère !