Ni no Kuni : La vengeance de la Sorcière céleste
Le 12/06/2014 à 03:23:17
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Allez, je fais un petit texte rapide sur Ni no Kuni (NnK), parce que je n'ai pas trop la motivation de tout détailler, parce que j'ai l'impression que personne ne lit mes textes, et surtout parce que personne ne laisse de commentaires ici, mis à part les gentils robots spammeurs (mode Caliméro off).
Ni no Kuni, le jeu idéal pour tous ceux qui vous disent que les JRPG, c'était mieux avant ! NnK, c'est un retour à l'ère des la Super Nintendo, un monde d'heroic-fantasy, avec le voyage initiatique d'un jeune garçon qui découvre le monde, rencontre des compagnons et tabasse le grand méchant qui veut détruire le monde... avec des moyens techniques période PS3.
NnK, c'est la rencontre entre Level-5 pour le fond et le studio Ghibli pour la forme. Entre le trait si distinctif du studio pour le design et les musiques formidables de Joe Hisaishi, le jeu est un ravissement pour les yeux et les oreilles. Le jeu opte pour le cel-shading permettant un rendu dessin animé très agréable, mais forcément, les personnages et décors sont très simples et peu détaillés. Pour compenser, le jeu fourmille de petits détails très travaillés qui donnent une impression de finition exemplaire (nature très vivante, personnages expressifs...)
Bon, tout n'est pas forcément bon dans le jeu. Mon expérience personnelle : je suis passé par 3 phases :
1- Ouah, c'est beau, c'est chouette !! Je veux tout voir, tout faire !
2- Bon, c'est beau mais c'est un peu creux quand même... On s'ennuie...
3- Ouais, finalement, si je laisse tomber les quêtes annexes et que je me focalise sur l'histoire, c'est pas si mal.
En fait, comme tout bon RPG récent qui se respectent, le jeu propose à peu près 3000 choses à faire. Il y a, pour faire simple, 3 types de quêtes annexes : les monstres à tuer, les objets à récupérer et les coeurs à sauver. L'un des éléments au centre du jeu est que le grand méchant à sceller une partie des coeurs des habitants, du coup, certains n'ont plus d'amour, de motivation, d'assurance, etc... Ces quêtes sont faciles, rapides, mais soulantes... Les choses sont encore assez bien faites, car en appuyant sur R1, on a une carte détaillés des lieux avec des points bleus brillants qui sont les personnages qui proposent une quête, et les points verts qui sont ceux qui peuvent donner un morceau de leur coeur (on trouve également sur la carte une étoile à suivre qui est le point à atteindre pour faire continuer l'histoire, et ça, c'est très pratique). Du coup, ça n'est pas trop la galère. Les quêtes pour les objets sont les plus ennuyantes, en particulier quand comme moi on attend la fin, qu'il faut tuer certains ennemis avec certaines techniques et qu'on est trop fort, qu'un seul coup suffit à les tuer ou alors qu'ils fuient en voyant arriver le héros...
L'histoire, je ne détaille pas trop. Sans être une tuerie, c'est plutôt joliment écrit. La quête initiatique du héros avance bien, le côté magie qui est au centre du soft est plutôt bien intégré, seul petit "défaut", quand on commence le jeu, le héros qui vient d'un autre monde (un monde proche du nôtre) doit faire des aller-retours entre son monde et le monde du jeu pour trouver les âmes-soeurs de certains personnages clés et trouver ce qui cloche chez eux. Si c'est très bien mis en avant pendant le premier tiers du jeu, cela devient de moins en moins utilisé pendant le reste de l'histoire.
Enfin, les combats pour amateurs de Pokémon, le héros est ses acolytes peuvent combattre eux-mêmes, ou ils peuvent faire appel à leurs familiers (en japonais, des "Imajin", ce qui n'est pas sans rappeler Kamen Rider Den-O pour mon plus grand plaisir !). Chaque ennemi rencontré dans le jeu, une fois tabassé à mort, peut être charmé par Myrta, la fille de l'équipe qui lui chante une petite berceuse. Après ça, chaque personnage peut avoir 3 familiers, chaque personnage ayant des affinités avec certains types de familiers. Et comme les Pokémons, ceux-ci peuvent être entraînés et évoluer. A côté de ça, on peut également les nourrir, ce qui augmentent leur affinité avec leur maître et leur donne des bonus.
Deux défauts du système :
- Déjà, avec 16 membres dans l'équipe, on passe les 3/4 des combats avec un personnage qui gagne un niveau, du coup, le tableau de fin de combat est long à passer.
- Ensuite, niveau équipement, c'est la galère, ça coûte cher, et le jeu est assez avare niveau pécule. Donc soit on fait beaucoup de combats, soit les familiers sont dangereusement sous-équipés. On peut toujours réaliser de l'équipement grâce à l'alchimie, mais... je n'aime pas l'alchimie dans les RPG (sauf dans les Ateliers !)
Tiens, finalement, j'ai écrit plus que je ne pensais. Niveau durée de vie, il faut compter une 40aine d'heures en se concentrant sur la quête principale. J'ai apprécié le jeu dans son ensemble, malgré une petite période de flottement vers le début du jeu (mais c'est souvent le cas avec les RPG quand on n'a pas tous les perso et des compétences péteuses, ça n'est jamais passionnant).
Que dire de ce beau jeu, un graphisme de qualité, une belle musique et une histoire bien faites, j'admet qu'au début, c'était un peu long et je suis un peu ennuyer mais après j'ai bien aimé les combats ainsi que le personnage.
Merci pour le partage ainsi que pour le blog, on y trouve de beau jeu :)
Bon ayant passé près de 150 h sur ce petit bijou, je dois dire que je suis totalement tombé amoureux de Ni No Kuni, visuellement, scénariquement et musicalement parlant. Par contre j'ai trouvé l'IA des cooéquipiers absolument nulle lors de combats et ce même avec les ordre qu'on peu leur donner. Pour moi c'est le meilleur J-RPG de cette Gen