Saint Seiya Hades - Meika-Hen, Episode 09
Le 01/02/2007 à 06:11:18
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Il est des choses auxquelles on essaye de résister, on sait que c'est mal et qu'on ne doit pas se laisser tenter. Je pensais pourtant m'en être sorti. J'avais assez baigné dedans durant mon enfance, je pensais pouvoir m'en passer. Et pourtant, j'ai replongé dedans comme un sale junkie. Saint Seiya, c'est le mal. On se dit, j'en mate juste un petit, c'est le dernier et après, je n'y retouche plus. Mais finalement, on ne peut pas s'en empêcher, et on y revient toujours.
Et le pire, c'est que j'ai aimé ça. C'est grave docteur ?
Trèves de plaisanterie, ce 9ème épisode de la nouvelle série était un des meilleurs qu'on ait vu depuis longtemps. En détail :
L'épisode débute du côté du Cocyte, ou un Seiyar affaibli tenter de battre un des chevaliers d'Hadès. Evidemment, le combat est à l'avantage de ce dernier qui
martyrise notre pauvre héros en espérant pouvoir s'emparer de l'armure d'Athéna. Et quand celui-ci est à Terre, à moitié mort, et que son adversaire se baisse pour ramasser l'armure, le Cosmos de Seiyar explose et même que ça lui fait
bobo à la main. M'enfin, on n'est pas héros pour rien, et notre Seiyar se relève encore une fois et arrive même à porter un
coup à son adversaire, l'air de rien.
Hop, on passe à autre chose : le palais d'Hadès. Rappel des faits : alors que Pandémonium quitte son maître, entrent dans le lieu sans y être invités Shaka suivi d'Athéna qui viennent tailler la bavette. Là, Saori entre direct dans le vif du sujet et propose un deal à Hadès. Si celui-ci arrête l'Eclipse Ultime qu'il prépare, Athéna est prête à lui faire une petite
surprise (hein ? mais vous avez vraiment l'esprit mal placé !) : elle se sacrifiera.
Evidemment, Shaka n'est pas d'accord, parce que ça ne le fait pas si Saori meurt, alors évidemment, il hésite, il grogne, il boude même un peu, histoire de nous faire perdre du temps. Bon, finalement, Hadès dit
stop, prend sa lance et s'apprête à transpercer Saori.
Re-hop, rechangement de lieu : de nouveau du côté du Cocyte avec Seiya qui s'en prend encore plein la tête, mais il commence à avoir l'habitude depuis le temps. Mais après un incroyable et inimaginable retournement de situation, notre héros arrive à
terrasser son adversaire... En un coup... Hop, comme ça.
Dernier acte, mais pas le moindre, re-retournons du côté de nos amis les Dieux avec Athéna qui se fait
bobo à la main. Evidemment, les bobos, ça fait saigner, et quand le sang de la déesse entre au contact du Dieu des morts, celui-ci ne
comprend pas trop ce qui lui arrive. Car à son tour, il a bobo (hein ? ça fait lourd comme formulation à force ? et bien tant pis !) et le voici
hors de lui. Saori pense évidemment avoir le dessus, Hadès a quitté le corps de Shun, il ne fait plus trop son malin et elle en profite pour glisser quelques belles paroles comme seuls les gentils savent le faire. Oui, mais ça serait trop beau, et Hadès décide de se casser, mais en emmenant Athéna avec lui.
Tindin !
Avis
Comme je le disais plus haut (je commence souvent mes avis comme ça, je trouve), un bon petit épisode. Alors, la grosse première moitié, c'est du Saint Seiya pur beurre, avec des gentils très gentils et des méchants très méchants. Après quelques épisodes de glandouille, Seiyar sort un peu de sa torpeur, et se la joue grand chevalier, avec un combat où il s'en prend plein la tronche, mais il continue toujours à se relever. C'est qu'il a la tête dur, notre petit héros.
Non, évidemment, le meilleur passage de l'épisode est l'opposition entre Athéna et Hadès, en particulier quand celui-ci entre en contact avec son sang. Si évidemment la scène traîne un peu en longueur, il n'empêche que l'épisode se donne les moyens de nous en mettre plein la vue, alors, entre les effusions d'effets spéciaux, la musique tragique, et cet Hadès qui découvre son vrai visage, j'avoue que j'étais sacrément dans l'épisode.
Dommage que ça ne soit pas plus souvent comme ça.
Oui, c'est court, mais... euh... Je vais directement à l'essentiel qu'on va dire.
Tant pis (et ça rime avec ton comm)
pas vu pas pris pas d'avis