Fête du Cinéma, première !
Le 26/06/2006 à 07:16:28
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A prononcer façon j'ai mon clap devant les mains et j'hurle dans la caméra avant la prise d'une scène. Mon Dieu, je n'ai pas assez dormi aujourd'hui. Fête du Cinéma oblige, petite nuit de quatre heures ce matin histoire de tenir l'après-midi et courte sieste de deux heures avant de venir bosser. Alors je l'avoue, je vais jouer les flemmasses et si je vais tenter d'écrire des avis d'une longueur normale, je vais par contre aller repiquer sans vergogne les résumés des films sur Allociné, vous voilà prévenus.
Trois films aujourd'hui, dans des genres relativement différents : Scary Movie 4, Cars et l'Entente Cordiale, et suivons l'ordre de visionnage pour en parler sur le blog.
Scary Movie 4
Cindy Campbell est toujours terriblement blonde. Mais bourrée de bonnes intentions. Ça tombe bien, elle vient d'être engagée comme aide à domicile auprès d'une vieille grabataire qui, grâce à ses soins vigilants, risque d'être enlevée à l'affection des siens beaucoup plus vite que prévu.
Pendant que le spectre d'un gamin nu comme une poêle à frire fait de son mieux pour l'épouvanter à renfort de gribouillis sanguinolents, Cindy découvre que le voisin de sa protégée est du genre liant malgré l'irruption constante de deux petits êtres qui se prétendent ses enfants.
Sur ce, des tripodes géants débarquent, deux campeurs sous une tente entonnent un slow de Lionel Richie, des gens ont des problèmes de cervicales, des individus en toge rouge customisée font fuir des villageois, bref c'est la gabegie...
Un avis général : je ne l'ai pas trouvé si nul que ça. C'est sûr qu'il ne faut pas s'attendre à un film particulièrement fin, les Scary Movie, et ce quatrième épisode ne fait pas défaut à la tradition, reprend à son compte quelques uns des gros succès de ces dernières années, mélanges les références en une énorme bouillie informe en rajoutant pas mal d'humour concon quand ça n'est pas dangereusement sous la ceinture le tout servi tel quel. Evidemment, pour l'apprécier, il faut mieux ne pas être allergique à ce gros humour bien lourd à l'américaine (pour rappel, le film est signé David Zucker, l'un des acolytes responsables des Y a-t-il un flic... ? et les Y a-t-il un pilote dans l'avion ? qui opère depuis le troisième opus). De même, il est impératif de connaître les différents films parodiés pour pouvoir comprendre bon nombre de scènes, puisque le film reprend pêle-mêle des éléments de Saw (que je n'ai toujours pas vu, mais un jour...), the Grudge, le Village, Brokeback Mountain, la Guerre des Mondes et même Fahrenheit 9/11 de Michael Moore.
Maintenant, le film ne fait pas dans la finesse, le scénario est particulièrement léger (doux euphémisme) puisqu'à travers une histoire fine comme une feuille de papier à cigarette, c'est un peu le jeu du collage de références, avec des scènes souvent reprises telles quelles puis tournées en dérision à un moment où un autre. J'avoue avoir bien ris, même si c'est le genre de film qui perd de son attrait une fois le premier visionnage passé, mais il ne plaira pas à tout le monde, preuve en est Dorothée qui s'est ennuyée du début à la fin... Mon grand regret : pas assez de Leslie Nielsen ! D'ailleurs, il commence à prendre un coup de vieux celui-là, même si ses prestations sont toujours aussi bonnes.
Cars
Flash McQueen, une splendide voiture de course toute neuve promise au succès, découvre que dans la vie, ce n'est pas de franchir la ligne d'arrivée qui compte, mais le parcours que l'on a suivi. Parti pour participer à la prestigieuse Piston Cup, il atterrit suite à une déviation dans la petite ville tranquille de Radiator Springs, sur la Route 66.
McQueen va apprendre à connaître Sally (une élégante Porsche 2002), Doc Hudson (une Hudson Hornet 1951 au passé mystérieux), et Mater (une dépanneuse rouillée mais à qui on peut faire confiance). Ils vont l'aider à découvrir qu'il y a des choses plus importantes que les trophées, la gloire et les sponsors...
Mais comment font-ils ? Force est de constater qu'à chaque nouveau Pixar, le film est un succès. Les thèmes plaisent ou non, les histoires font vibrer ou laisse de marbre (le thème des Indestructibles n'avait pas plu à tout le monde, et avec cette histoire de voitures, quelques rares avis négatifs risquent d'apparaître ici ou là), mais la marque de fabrique de Pixar est toujours présente et le succès au rendez-vous. A se demander si la critique n'est pas biasée, vendue au studio capable de réaliser de jolis films en imagerie numérique, et pourtant non, si Pixar, c'est effectivement une maîtrise totale de la réalisation technique, les films du studio ont un petit quelque chose en plus que n'a pas forcément la concurrence dont les films commencent à pulluler suite aux succès de la filiale de Disney, un petit quelque chose, un scénario et un humour à plusieurs niveaux qui savent ravir aussi bien les petits que les grands...
Pour parler du film plus spécifiquement, celui-ci parle de voitures ! Hein ? Vous le saviez déjà ? Zut alors ! Bon, sans plaisanter, les personnages ici sont donc des voitures. Point d'humain, tous les véhicules ont donc été "humanisés", le pare-choc fait office de bouche, le pare-brise pour les yeux et chaque voiture à son design et son caractère qui lui est propre : Flash le jeune premier qui roule des mécaniques (c'est le cas de le dire), Martin (Mater en VO et je ne comprends pas pourquoi il change les noms en VF si ce n'est pour un jeu de mot par film, je trouve que ça ne vaut pas le coup) la remorqueuse gentille mais terriblement péquenaude, Sally, la jolie petite Porsche terriblement sexy avec sa voix douce, rrrrrh (olah, faut que je me calme, ça n'est qu'une voiture), etc, etc...
Pour le reste, le film est long, deux heures, comme son prédécesseur les Indestructibles, ce qui est peut-être un peu long pour les plus jeunes des spectateurs et pourtant, il faut reconnaître que le scénario ne traîne jamais en longueur, ne se répète pas, de ce côté-là, c'est du tout bon. Et si les personnages étant des véhicules sont plus faciles à modéliser que des êtres humains, les animateurs se sont véritablement donner à 100% sur le réalisme des décors et des effets. Certains plans donnent l'impression de regarder un véritable film live et non de l'animation 3D. Et que dire des scènes de courses, rapides, nerveuses et délicieusement mises en scène !
Bref, un nouveau Pixar, une nouvelle réussite. A se demander comment ils font. (de toute façon, tant qu'il y aura les tracteurs !)
L'Entente Cordiale
Le Géorgien Viktor Zilenko a dérobé aux Russes la puce "Exterminator". Implantée dans le corps d'un soldat, elle supprime toute sensation de douleur. Mais si au bout de 12 heures le soldat n'est pas revenu de sa mission, la puce explose et le soldat avec !!
La Russie veut racheter ce "bijou" de nanotechnologie militaire par l'intermédiaire des services secrets français.
Viktor ne veut procéder à l'échange qu'avec un ex-diplomate français en qui il a toute confiance : François de La Conche. Le châtelain accepte de reprendre du service pour servir la nation.
Viktor Zilenko doit lui remettre un pistolet seringue contenant la puce contre un code bancaire sécurisé sur lequel se trouvent 25 millions de dollars.
François sera accompagné d'un interprète : Jean-Pierre Moindrau. Séducteur invétéré, ce dernier profite de la mission pour rejoindre sa fiancée indienne à Londres...
Film Français avec Daniel Auteuil et Christian Clavier, mélange d'action et d'humour, avec Dorothée, on y est allé un peu à l'aveuglette sans trop savoir dans quoi on mettait les pieds. Le compte rendu sera assez rapide, un petit film sans prétention, mais qui se laisse regarder. Ca n'a rien du chef d'oeuvre absolu, ça n'est pas non plus un mauvais film, c'est plutôt le genre de film sur lequel on tombe à la télé alors qu'on est en train de zapper et qu'on regarde par curiosité.
Quelques scènes d'action, une histoire sur fond d'enchères, d'armes secrètes et de diplomatie. Le scénario de base est assez léger ou, en tout cas, pas innovant pour deux sous, avec un méchant pas gentil qui vole une arme top secrète et une mission tourne mal. Clavier n'en fait pas des caisses et le voir parler en anglais "ouize euh véri strongueux frainche axcenteuh" reste assez comique. De son côté, le personnage de Daniel Auteuil oscille entre le salaud qui ne pense qu'à lui, avec un petit côté manipulateur à la petite semaine, mais la conclusion du film est très réussie et légèrement dénuée de sens morale.
Bref, je ne serai très sans doute pas allé voir ce film autrement, mais dans le cadre de la Fête du Cinéma, pourquoi pas ?
moi je detester les voiture avant mais dès que j'ai vus cars j'ai adoé les porsches carrera 911 et j'ai envi de travailler dans les courses plus tars ...
30 ans après, j'ai vu Cars, sympa ouééé mais ça vaut pas The Incredibleeeees! en même temps, j'aime pas les voitures, donc pour un film de voitures, c'était un exploit de les rendre attachantes
Sinon, j'ai lu un peu partout qu'ultraviolet etait à chier. Et dire que j'ai failli le voir o_O
ah nan! les poils ça doit tenir trop chaud!
C'est la pleine lune ? Tu te lycanthropises ?
GGRROHAAAHAHAHAHAHAAHHDHH
Ca dépend. Si tu veux des grosses vannes bien lourdes et des parodies de film, SM et mieux que la Colline :D
je vais devancer tout le monde, pour redire, que la Colline, c'est bien mieux que cette grosse MERDE de Scary Movie -_-
Bin ça dépend. Si tu as trouvé que Monstres et Cie, Nemo et les autres étaient "exclusivement" pour les enfants, c'est sur que celui-ci ne te plaira pas, sinon, tu pourras te laisser tenter.
Cars est bien. Mais il lui manque un petit quelquechose de je ne sais quoi qui fait qu'il n'est pas au niveau de ses prédécesseurs.
Le manque d'imprévu peut être...
Scary movie 4, j'ai pas vraiment aimé, l'humour est assez lourd... Bon, j'avoue avoir ris/souris sur quelques scènes (genre michael jackson, pourtant classique), mais ca reste léger et pas super drôle...
Et cars est bien ? Etonnant, j'avais vu plusieurs fois la bande annonce, ca m'avait l'air d'être un truc exclusivement pour gamins (mais on sait tous que tu es resté un grand enfant :p).